Annoncée depuis novembre 2015 à N’Djamena, au Tchad, la mise en place de la nouvelle force conjointe chargée de lutter désormais contre le terrorisme dans les cinq pays du sahel regroupés sous le nom de G5 Sahel, a été officiellement actée ce 2 juillet à Bamako par les dirigeants des cinq pays concernés. Il s’agit des présidents Ibrahim Boubacar Keïta du Mali, Mohamed Ould Abdelaziz de la Mauritanie, Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso et Mahamadou Issoufou du Niger. Sans oublier l’invité spécial de ce sommet, le président français, Emmanuel Macron.
Le président guinéen qui devait aussi participer aux travaux dudit sommet en sa qualité de président en exercice de l’Union Africaine, a dépêché son ministre d’Etat, ministre de la Défense Nationale, le Dr Mohamed Diané pour y porter son message, a-t-on appris.
Avant de représenter la Guinée dimanche 2 juillet au sommet du G5 Sahel, le ministre de la Défense a eu samedi un entretien avec le président du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita, ‘’IBK’’.
Il faut rappeler que cette nouvelle armée conjointe anti-terrorisme du G5 Sahel dont le quartier général sera basé à Bamako, va être placée sous le commandement du général Didier Dacko, l’actuel Chef d’état-major général des armées maliennes. Son effectif initial estimé à 5000 hommes, pourrait être porté à 10000 plus tard, selon la volonté exprimée par les chefs d’Etat membres de ce G5 Sahel.
A en croire plusieurs sources, le budget de nécessaire à la mise en place de cette force, est estimé à environ 400 millions d’Euros. Déjà, chacun des pays membres s’engage à mettre sur la table 10 millions d’Euros. L’Union Européenne promet d’intervenir à hauteur de 50 millions d’Euros et la France par la voix de son président, annonce une aide matérielle et logistique française équivalente à 8 millions d’Euros d’ici à la fin de l’année avec notamment 70 véhicules tactiques et du matériel de transmission et de protection.