Sous haute surveillance pour empêcher la triche, des candidats au Baccalauréat n’ont pas apprécié l’attitude des surveillants qui étaient contre toute communication suspecte dans les salles d’examen.
Les dispositions prises par le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et l’alphabétisation ne sont pas de nature à plaire à tous. Déterminés à empêcher la triche pendant les épreuves, des surveillants ont essuyé lundi la colère de candidats au Baccalauréat qui s’en sont pris à eux.
Enervés par le fait qu’ils n’ont pas pu copier, des candidats à l’école primaire du Centre n’ont pas trouvé mieux que de séquestrer des surveillants et délégués. Des véhicules stationnés dans ledit centre ont été caillaissés par ces adeptes de la triche, devenue une pratique courante dans les établissements d’enseignement.
Aussitôt informé, le ministre Ibrahima Kalil Konaté a annoncé une série de mesures prises par son département. La directrice communale de l’éducation ainsi que le chargé des examens de Kaloum reçoivent un avertissement pour négligence.
L’ensemble des candidats affrontant les épreuves à l’école primaire du centre écopent d’un avertissement. En cas de récidive ce mardi, dernier jour du Bac, leur candidature sera ajournée, prévient le ministre Konaté qui invite le commissaire central de Kaloum à prendre des dispositions sécuritaires qui s’imposent pour le bon déroulement des épreuves.
Mohamed DIANE