10 secondes ? Une minute ? Trois minutes ? Avant ou pendant la pénétration ? A quel moment peut-on parler d’éjaculation précoce ? Le critère temps ne suffit pas à définir le phénomène.
C’est plutôt la notion de contrôle, ou plutôt d’absence de contrôle, qui permet de la caractériser. Un homme ne souffrant pas de ce trouble peut parvenir à retarder l’éjaculation pour faire durer le plaisir de la relation et faire monter l’intensité de l’orgasme. Quand l’éjaculation devient un réflexe incontrôlé et incontrôlable, on parle d’éjaculation précoce ou d’«éjaculation prématurée ». Certains hommes se retrouvent confrontés à ce trouble après une période plus ou moins longue de sexualité sans problème. L’éjaculation précoce est alors appelée « secondaire ». Elle est dite « primaire » quand elle a toujours été présente dans la sexualité. Bonne nouvelle : ce souci n’a absolument rien de physiologique. Tout fonctionne parfaitement et le fait de « durer » plus ou moins longtemps n’a rien à voir avec la virilité.
Voici donc des conseils afin de remédier à l’éjaculation précoce :
. Des préservatifs retardant l’éjaculation :
Le préservatif retardant est donc avant tout une solution pour les hommes sensibles aux éjaculations précoces, mais aussi pour tous ceux qui désirent augmenter leur performance. De tous temps, les hommes ont cherché des solutions pour faire face à ce problème. Avec l’avènement de la médecin moderne, il existe maintenant de nombreuses solutions efficaces à base de médicaments, de crèmes et lotions ou d’un travail psychologique sur soi-même. Le préservatif retardant est une solution simple, rapide et pas chère qui permet aussi d’offrir une protection contre les MST, un vrai plus lors d’une première rencontre.
. L’entraînement :
Surtout, le sport est essentiel pour prendre conscience du corps, et ainsi mieux le contrôler. Ne le négligez pas du tout.
. La technique squeeze :
En matière de sexualité masculine, la verge ne fait pas tout. Les muscles du périnée, du pelvis, voire les abdominaux jouent aussi un rôle essentiel. La technique du «stop-and-go» est à la base de l’entraînement. Quand l’excitation monte et que l’homme ressent l’imminence de l’éjaculation, il doit stopper tout mouvement de va-et-vient. La respiration abdominale, sans gonfler la poitrine, est aussi recommandée. Idem pour les exercices de contraction du pénis (sans les mains), en érection ou non.
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La distraction :
Parfois l’éjaculation précoce n’est que le «symptôme» de l’émotivité d’un patient. «La personne a du mal à gérer ses émotions de façon plus générale. Elle est plus angoissée.» Un travail psychologique est alors nécessaire pour apprendre à les gérer. Cela fait partie du champ de compétence du sexologue, mais il peut être accompagné par un psychologue. Bien souvent la prise de conscience de cette émotivité permet de résoudre le problème. Quant à la technique de la belle-mère qui consiste à penser à quelque chose de moins excitant, force est de noter que son efficacité est immédiate.
. Déstresser et se relaxer
Une partenaire qui exprime son niveau d’anxiété accentuera le stress de son compagnon, dont l’éjaculation deviendra encore plus rapide.
L’idéal serait de le rassurer, en lui disant : « On s’aime, on se désire, c’est l’essentiel. Bien sûr, j’aimerais que cela dure plus longtemps quand on fait l’amour, mais grâce aux caresses, je trouve quand même mon plaisir en faisant l’amour avec toi. »