Son limogeage de la tête du ministère des sports il y a moins de trois semaines, a enflammé les réseaux sociaux et déchainé les passions parfois les plus stupides.
Siaka Barry a bénéficié des soutiens venant de partout, de tous les camps politiques. Mais ses nombreux soutiens sont ceux qui sont critiques du pouvoir actuel.
Cette nouvelle situation qui semble sérieusement l’embarrasser, amène l’ancien ministre des sports à être prudent comme lui-même l’a conseillé au Président de la République, au moment de passer les services à son successeur, je cite : « face à cette horde de prébendiers à la recherche permanente des strapontins, qui rôdent souvent et tissent malicieusement leurs toiles autour de nos chefs tentant ainsi de les attirer vers des chemins risqués et incertains, se jouant de notre stabilité commune et notre quiétude sociale »
Depuis son limogeage apprend-on, Siaka bénéficierait d’une attention bienveillante de la part de l’opposition, qui fait de son domicile, un centre d’intérêt politique.
Ils y sont fréquents dans l’espoir de pouvoir convaincre l’homme dont la célébrité remarquable sur les réseaux sociaux est montée d’un cran après son départ du gouvernement.
Le haut cadre qu’il a été et aujourd’hui citoyen engagé, se rappelle bien de son message (lire ci-dessus) à l’endroit du Président de la république et voudrait, lui aussi en faire bon usage.
Malgré, à cet effet, sa réponse laconique, pour chaque sollicitation, d’appartenir à un parti, qu’est le RPG dont les responsables doutent de sa sincérité et de sa fidélité à leur Président, chef de l’Etat, Siaka reste droit dans ses bottes et espère lui aussi, que les mentalités vont changer afin de faciliter son incompréhension.
Pour éviter d’être finalement dominé par des esprits qui voudront le détourner de son chemin tracé depuis qu’il lui a été annoncée la nouvelle de changer de statut social, de Ministre à citoyen, l’ancien directeur du PSE, préfère s’éloigner de ses tumultes.
Il se préparerait dans les jours à venir à repartir en France pour entamer d’autres vacances sans « danger ».
Il voudrait profiter de son parrainage dans une mamaya organisée dans la capitale française, pour y rester aussi longtemps que ça puisse nécessiter.
Le landernau politique guinéen pourrait surprendre par l’arrivée de nouvelles figures à l’aune de 2020.
Mohamed