La mort ce jeudi d’un jeune qu’on dit être militant de l’UFDG, atteint de plusieurs balles, le soir de la manifestation de l’opposition le mercredi 20 septembre 2017, a suscité de l’émoi chez plusieurs personnes.
Le président du parti très affligé par cet autre décès d’un de ses militants, s’est très tôt rendu dans la famille mortuaire.
Cellou Dalein Diallo accompagné des responsables de l’UFDG, avec un regard perdu dans le vide, exprimant de la désolation et de l’exaspération, y a tenu un discours qui passionne les débats et alimente la polémique.
« Lorsque les militants de l’opposition sont tués, Alpha Condé refuse de diligenter toute enquête. C’est parce qu’il y a de la haine contre ces victimes parce qu’elles sont de l’UFDG ? Parce que ces victimes appartiennent à une communauté qu’on considère étrangère ? Pourquoi Alpha Condé, censé être le président de tous les Guinéens, ne prend pas des dispositions lorsqu’il y a des morts par balles pour que des enquêtes soient menées ? » peut-on lire chez nos confrères de mediaguinee.
Cellou se coltine-t-il avec un discours du genre comme s’il serait obligé d’en tenir afin de paraitre plus proche de ses militants, qui en ont trop subi de leurs manifestations dont la moisson, estime-on, n’a servi que des ambitions politiques ?
Parler de communauté dans un pays à grande susceptibilité ethnique, contribue forcément, à creuser d’avantage le fossé de la méfiance qui existe déjà entre les différentes communautés notamment la sienne et les autres.
Cellou par ce discours, donne-t-il raison à ceux qui accusent l’UFDG de rassemblement ethnique si les militants réprimés, tués, sont présentés comme appartenant à une seule ethnie ?
Autant de questions qui devraient corser le débat dans les jours à venir et livrer le chef de file de l’opposition à une larvée de critiques de la part de ses adversaires.
Mohamed