Plusieurs journalistes ont été violentés à l’escadron mobile numéro 3 de la gendarmerie. Cette autre scène, qui n’honore point l’image des forces de l’ordre, est condamnée par le Président de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI).
«Je suis déçu dans la mesure où ce que j’ai vécu et vu hier, dépasse l’entendement. A un certain moment, je me demandais si nous étions dans une République, si nous étions en démocratie. Entre le comportement des gendarmes de l’escadron mobile numéro 3 de Matam et la jungle, il n’y a pas de différence nette », a déclaré Sanoun Kerfalla Cissé. C’était ce mercredi, 1er novembre 2017 chez nos confrères d’Espace Fm.
Revenant sur l’origine des violences, Sanoun Kerfalla Cissé explique : « un gendarme a vu un journaliste avec son appareil photographique, il vient se jeter directement sur lui, sous prétexte que ce dernier est en train de le filmer. Du coup, les autres journalistes se sont intervenus pour que le gendarme relâche leur confrère. C’est en ce moment qu’un groupe de gendarmes fait irruption pour les bastonner».
A noter que le bureau de l’URTELGUI compte porter plainte
Alhassane fofana