Ce samedi 25 novembre 2017, c’est la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes.
A cette occasion, notre rédaction s’est entretenue avec Madame Moussa Yéro Bah. Journaliste engagée, elle est présidente de l’ONG Femmes Développent et Droits Humains en Guinée (F2DHG).
Co-animatrice de l’émission les Grandes Gueules où elle affiche un intérêt particulier pour des sujets concernant des femmes battues ou violées, notre interlocutrice n’a pas manqué de dénoncer les nombreuses violences que ne cessent de subir les femmes en Guinée.
«Je pense que le monde a évolué, la Guinée n’est pas hors du monde, c’est ce qui fait que nous devons respecter la déclaration des droits de l’homme, qui dit que tous les hommes sont égaux, en droit et en dignité. Donc on ne peut pas maltraiter les femmes, il faut que chacun respecte les droits d’autrui. Nous avons remarqué que les violences continuent en Guinée, ça vient des particuliers, de l’Etat, de partout. Ce 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et filles, est l’occasion de mettre fin à cette triste réalité», a déclaré la présidente de l’ONG F2DHG.
Poursuivant son allocution, Madame Moussa Yéro Bah n’a pas cessé de marteler que les femmes ne sont pas à maltraiter, qu’il faut surtout arrêter et punir les coupables des violences commises contre une femme.
«Dans le passé, on pensait que les femmes devrait rester à la maison, pour faire le ménage, la cuisine, s’occuper des enfants, qu’on peut la bastonner à sang, qu’elle devrait être soumise, pardonner et rester à attendre son destin. De nos jours, il y a des ONG qui se battent pour que les femmes soient respectées comme les hommes, en faisant des sensibilisations», explique-t-elle. Et cette lutte, dit-elle, les ONG doivent la poursuivre.
Il faut noter que la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes est célébrée cette année à la Blue zone de Kaloum.
Haoulatou Sow.