Interview avec Mr. Malick Sankhon Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale
- Malick, étant donné ses ressources énergétiques, minières, agricoles la Guinée a le potentiel pour devenir encore plus grand et plus important acteur dans la région. Selon vous, quelles sont d’autres opportunités d’investissement pour la Guinée ?
Je mettrai beaucoup plus l’accent sur le secteur agricole, je pense que l’agriculture est la clé du développement de la Guinée. Les ressources minières peuvent être épuisées mais le secteur de l’agriculture il y’a 70% de la population qui travaille et qui y vive de la terre.
Développez l’agriculture c’est développer un pouvoir d’achat que bénéficie le producteur. Je pense que développer ce secteur, nous allons développer le niveau de vie de nos villages qui permettra de contenir l’exode rurale vers la ville et donner un souffle à nos villages.
Après l’agriculture, j’allais citer aussi le tourisme qui est un secteur porteur de croissance et la Guinée par sa situation est le creuset du système touristique en Afrique.
- Ces dernières années le secteur de l’investissement direct à l’étranger est très compétitif en Afrique de l’Ouest, avec l’ensemble des pays de la région qui se battent pour sécuriser un maximum d’investissement étranger. Selon vous, quels sont les avantages comparatifs majeurs de la Guinée par rapport aux autres pays de la région ?
D’abord je vous ai cité la possibilité qu’offre le tourisme guinéen par rapport aux autres pays, le fait de trouver tout la diversité de l’Afrique dans le même endroit est un avantage. Vous savez aussi le secteur de tourisme est transversal. Quand vous développez ce secteur vous êtes obligés de faire attention aux autres secteurs notamment le transport l’agriculture, les mines etc.
Donc, à cause de sa position transversale, c’est un secteur réellement d’avenir. Vu que la population guinéenne est très jeune, ceux qui ont moins de 35 ans représentent 70% dans le pays. Je crois que si vous développez l’agriculture et le tourisme vous fixez au moins 80% des populations dans nos villages. Aujourd’hui, c’est avec tristesse que l’on assiste ces immigrations des jeunes qui ne débouchent que sur la mort.
Ceux qui meurent dans le désert, sont plus nombreux que ceux qui meurent dans la méditerranéenne, or nous avons la possibilité de trouver en Guinée ce qu’on cherche ailleurs à travers le monde entier.
Si vous pouvez développer l’école dans votre pays, trouver de l’emploi pour les jeunes on n’a pas de se déplacer, sauf pour aller passer les vacances à l’extérieur. Alors je veux dire que le secteur touristique et agricole ne sera renforcé que par un réel système éducatif.
Je pense que c’est une très bonne chose, la formation c’est l’une des réussites de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ‘’CNSS’’. Nous investissons beaucoup sur les jeunes en donnant de très bonne éducation à travers le monde: en côte d’ivoire, Cameroun, l’Italie, Maroc et en France, je crois qu’il faut réellement développer le système éducatif pour qu’on ait des cadres compétents qui serviront demain pour le pays.
La Guinée se lance dans le projet de raffinerie, par exemple quelle compétence nous avons ? Tous eux qui y travaillent, ça sera des étrangers. Pourtant, il faut développer ces filières-Là aussi, Il faut renforcer l’enseignement technique et professionnel. On est obligé de faire appel à l’extérieur or s’il y’a suffisamment de cadres ici on ne se déplace même pas.
- Sous la présidence de Son Excellence le Professeur Alpha Condé le pays avait fait de grands progrès au niveau de la transparence et de la démocratisation. Cela favorise les investissements étrangers et stimule la croissance économique qui augmente le nombre des emplois. En prenant en compte que cela augmente les cotisations versées par les employeurs et les travailleurs pour le financement des différentes branches de Sécurité Sociale, quel impact cette croissance a eu sur la Sécurité Sociale en Guinée et qu’est-ce qu’il reste encore à faire ?
Ce qui reste à faire c’est de faire de la caisse un outil de développement, nous pensons qu’à travers la valorisation de cotisation ce que nous venons d’obtenir avec l’accord les syndicats, le patronat et le gouvernement à partir de janvier 2018 nous passons que l’excellent que nous avons c’est ce que nous appelons les réserves techniques puisque la caisse n’est pas habilitée à faire de bénéfice donc les resserve techniques, que nous allons constituer, pourront permettre au gouvernement de réaliser certains projets
Quand vous venez à Boké c’est ce que nous avons construit un hôtel de 4 étages nous l’avons réalisé sur fond propre au lieu de déposer l’argent en banque nous pouvons le placer en bon de trésor et les produits financiers que nous obtiendrons puisque c’est notre mission.
Ça nous permettra, non seulement d’augmenter les pensions et d’augmenter aussi les allocations familiales, les rentes pour les accidents de travail, sinon du mieux leur faire soigner en faisant d’équipement que nous souhaitons pour tout le pays.
Aujourd’hui, nous avons fait le premier essaie au niveau de Conakry, nous avons eu des unités médicales. Ces unités médicales nous pratiquons les tarifs homologués. Ces tarifs sont moins deux fois que ceux de CHU que nous avons à coté, tout cela c’est de permettre aux guinéens d’avoir le soin.
Il faut diagnostiquer, vous pouvez maintenant choisir votre mode de soin soit en Guinée si c’est possible ou à l’étranger. Nous sommes en train de construire l’hôpital à Gbessia. Cet hôpital sera une référence une fois qu’il sera acheminé, nous attendons l’équipement d’ici la fin de l’année cet hôpital servira de référence dans la sous-région.
Ça va permettre à la Guinée d’épargner encore. Si vous voyagez dans le drame ou les vols réguliers, remarquerez au moins, le tiers part à l’étranger soit pour se faire diagnostiquer ou se soigner. Alors, les devises que nous utilisons pour cela, nous pouvons les garder pour la Guinée et les investir ailleurs.
C’est Pourquoi nous faisons la diversification et disons que ces ressources ne vont pas seulement servir la CNSS, mais ça doit aider le pays à vouloir financer d’autres projets.
- Le régime guinéen de sécurité sociale a été créé en 1955 sous la forme de Caisse de Compensation des Prestations Familiales (CCPF). En raison de différentes extensions, en Décembre 1960, elle a été formée en Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Comment décririez-vous l’histoire de CNSS depuis ses débuts ? Quel est votre rôle dans le développement socio-économique ?
Il faut noter que pratiquement chaque changement politique en Guinée a trainé les effets sur l’institution qui est la CNSS. Vous parlez de 1955, La Guinée était une colonie Française, membre des colonies de l’AOF. A cette époque, il existait à la caisse une sorte de compensation familiale.
C’est à 1950, est née la CNSS. Mais à l’époque la Guinée avait opté pour un système socialiste ou l’Etat était chargé de gérer tout. Donc le système n’était pas contributif, c’est l’Etat qui mettait l’argent à la disposition de l’institution et
les prestations étaient servies conséquemment.
C’est en 1985 à la faveur de la deuxième république que la CNSS a été dotée d’une personnalité juridique avec une autonomie financière ça veut dire que désormais la Caisse va fonctionner à la base de cotisations qui sont payées par les employeurs et les employés. A ce niveau quatre branches sont gérées c’est les maladies, c’est la prestation familiale, c’est les professionnels et c’est la vieillesse.
Disons jusqu’à 1985, la caisse était sous la tutelle du Ministère des finances et c’est après le changement du régime avec le système du régime libéral que la caisse à jouir son autonomie et jusqu’aujourd’hui, les réformes continuent avec la mise en place du code de sécurité sociale qui régit actuellement le fonctionnement de la Caisse qui date de 1994.
Un code qui a été révisé sous l’œil du directeur général de la tutelle. C’est un chantier qui est là, le document il est transmis à la tutelle et dans les prochains jours, il va être transmis à l’assemblée générale en vue d’être adopté.
Ça se passe maintenant ça va être de grandes réformes non seulement dans le cadre structurel de l’institution mais aussi le payement des différentes prestations par ce qu’il y a quelques insuffisances qui ont été souvent signalées par les organisations internationales notamment BIT à l’occasion de la conférence internationale de travail, on a tenu compte de toutes ces défaillances pour améliorer l’outil juridique qui est le code de travail qui régit le fonctionnement de la caisse national.
C’est un document qui doit passer à la commission consultative des lois et après seulement sa révision par cette commission que le document sera transmis à l’assemblée. Une fois qu’il est présenté là-bas ça va suivre toutes les procédures jusqu’à la promulgation de la loi par le président de la république.
La communication a commencé, par ce que je dois préciser qu’au sein de la CNSS, il y’a deux organes principalement : le conseil d’administration et la direction générale. Le conseil d’administration compte dix membres vous avez les représentants de la tutelle actuellement c’est le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et du travail qui assure la tutelle de la CNSS, il y a deux représentants au sein du conseil d’administration de la CNSS.
Vous avez un représentant du ministère de la santé, un représentant du ministère des finances, vous avez trois représentants des organisations syndicales des plus représentatives qui sont élues à l’issue des élections sociales et trois représentants des organisations patronales les plus représentatives.
Donc vous savez à ce niveau déjà, la caisse observe le respect du dialogue tripartite le gouvernement les syndicats et les employeurs. Donc toutes les décisions qui doivent être prises au niveau de la CNSS sont prises par cet organe au sein duquel vous avez les représentants des syndicats, de travailleurs, du gouvernement et des employeurs qui sont de l’organisation patronale.
Le dialogue commence à ce niveau et chacun des représentants est invité à l’issue de chaque session de conseil d’administration de relayer toutes les résolutions qui sont prises par le conseil auprès de la base, les représentants des employeurs qui sont là, vont rendre compte de l’organisation patronale et les représentants des syndicats aux différentes structures syndicalistes.
Quand le document va être promulgué nous allons inviter les autres organisations à des ateliers d’échange en vue de communiquer, il s’agit par exemple la chambre des mines, les organisations des banques et assurance et d’autres secteurs d’activités qui constituent la plus grande partie assujettie à la CNSS
En termes de commination nous avons entamé avec des nouvelles générations du monde médiatique. A ce titre à l’heure où nous parlons, nous avons plus de 20 organes de presse qui se trouvent en formations au 5eme étage. Dans notre cellule de communication ce sont les formateurs de la CNSS formés à l’étranger qui sont entrain de former la presse guinéenne.
Le système de santé sociale est vraiment important pour le développement du pays, surtout dans
- l’amélioration de la qualité de vie en Guinée. Il y a beaucoup de défis (comme la maladie Ebola d’il y a 2 ans) mais un système qui s’améliore chaque année. Quelles sont les mesures prises par votre institution dans le développement de la sécurité social ?
Nous avons fait un constat en Guinée, beaucoup de guinéens voyagent et parmi ce qui voyagent c’est ce qui expriment le besoin de soins et de diagnostic sont très nombreux et à l’aide des ressources dont dispose la CNSS, nous avons mis en place le centre de diagnostic que nous vous invitons d’ailleurs à visiter.
Un centre de diagnostic qui reçoit aujourd’hui des travailleurs couverts par la CNSS et aussi l’ensemble de la population. Il arrive même que la Caisse en dehors de la mission qui lui a été confiée, fasse de gestes en faveurs des indigènes dans le cadre de l’action sociale.
Il ya certains qui ne peuvent pas se prendre en charge et le gouvernement avec la volonté du président Alpha Condé, ils ont instauré la gratuité de la césarienne au niveau de l’ensemble des structures hospitalières de la Guinée et toujours pour appuyer la politique du gouvernement en matière de santé, nous avons le projet de construction d’un hôpital moderne, qui est avancé maintenant, qui va non seulement servir les travailleurs, l’ensemble de la population guinéenne et étrangère qui ont aussi besoin de soin.
Toutes les ressources qui sont aujourd’hui mobilisées par la caisse une bonne partie va être orientée dans le cadre de l’amélioration des soins de santé non seulement les travailleurs, à priori couvert par la CNSS et l’ensemble de la population.
Aujourd’hui, c’est grâce à ses installations au niveau de la caisse que nous constatons le développement du cancer de l’utérus, et vous savez avec la monographie, on fait la détection précoce des jeunes filles de14ans c’est du jamais vu en Guinée, donc non seulement c’est urgent de détecter toutes ses maladies les orientés pour bénéficier du soin.
Notre envie c’est de permettre aux guinéens qui sont malades et qui sont condamnés à vivre à l’étranger, de pouvoir revenir dans leur pays dans la dignité. Depuis une décennie, certains sont à l’étranger pour faute de soin approprié, la construction de nouvel hôpital permettra à ceux-ci d’arrêter l’exil médical et rester dans leur pays pour le traitement.
- Cette institution jouissant de l’autonomie financière grace a la contribution des cotisations versées par les employeurs et les travailleurs. Votre institution est en charge de le Service Assurance Maladie et Service des Pensions. Combien de contributeurs avez-vous en sachant que le pays a 76% de l’emploi informel ? Comment parviennent-ils à engager ce secteur informel ?
Les chiffres sont vivants il faut le dire, la Guinée a reçu à instaurer un système de guichet unique ou pour créer une société on a juste besoin de 100 euros ce qui est une grande avancée pour notre pays.
Mais, il ne faut pas se cacher la face tout ce qui se passe par ce guichet unique une fois que la société est affichée. Statistiquement le gouvernement pense que ces sociétés existent mais en réalité une fois qu’elles sont le marché, elles disparaissent. C’est un combat de tous les jours entre les employeurs et la caisse nationale de la sécurité sociale.
Les gens font toujours en sorte que leur effectif soit minoré et pour faire organiser la chasse. Pour ses frondeurs nous avons formé des jeunes inspecteurs en côte d’ivoire qui sont capables de redresser n’importe quelle société. Y compris les banques qui paient des fois les frais aussi.
Au-delà de ces aspects, nous avons la biométrie. La biométrie facilite l’enrôlement et la suivie de carrière, ça évite la fraude, ça évite aux cotisants de garder les tonnes de documents.
Maintenant le secteur informel, avec les conseils qui nous ont été prodigués par la banque mondiale et qui représente plus de 75% de l’économie réel du circuit, nous essayons de les intégrer mais qu’on sache que la pédagogie seule ne suffit pas.
Nous allons nous inspirer de l’exemple de certains pays pour pouvoir faire réellement une adhésion obligatoire. Mais pour cela, comme on est dans un pays de droit nous pouvons passer par l’assemblée.
Dans ce secteur, je pense que l’éducation joue un rôle important ?
Oui mais il faudrait que le gouvernement y mette du sien parce que ce qui se dise aujourd’hui informel, formel, parce qu’ils sont les plus gros importateurs de ce pays.
Nous sensibilisons, mais on constante que la sensibilisation elle seule ne suffit pas il faut la sanction aussi. Déjà par le marché public vous ne pouvez soumissionner si vous avez votre cotisation. Cela est une grande avancée.
Le chef de l’Etat nous a même encouragés, il a invité les secteurs concernés à travailler étroitement avec la caisse pour que les cotisations soient versées
- Maintenant, grâce à très bonnes relations bilatérales entre la Chine et la Guinée, l’intérêt des investisseurs chinois sur les ressources et le développement de la Guinée est de plus en plus visible. Quel genre de résultat vous espérez de cette coopération entre les deux pays ? Qu’est-ce qu’elle peut apporter au secteur de la santé public ?
Nous avons contacté l’ambassadeur de chine, les propositions qu’ils nous ont faites étaient excellentes dans la mesure où nous leur avons dit que la chine se croient à l’issue d’extension de la couverture universelle jusqu’à 100% de la population dans le monde
Nous pensons que la chine aujourd’hui a des ressources mais aussi de l’expérience et nous nous avons le besoin et nous avons aussi des ressources mais non financières et non matérialisées.
Je pense que dans le cadre de partenariat gagnant, nous profitons de leur expérience, nous profiterons aussi des ressources financières qu’ils pourront mettre à disposition de notre pays et nous mettrons aussi à leur disposition les ressources naturelles que nous avons, enfin de faire développer notre pays en matière éducatif, infrastructurelle.
Nous attendons beaucoup, par exemple du protocole qui a été signé entre le gouvernement guinéen et la chine dans le cadre de financement de 20 milliards de dollars. On a besoin désenclaver notre pays on ne peut parler du tourisme si vous n’avez pas de route, si vous avez de route moderne.
Si les infrastructures en dehors Conakry se construisent, nous pouvons avoir de l’accès. La sécurité pour un touriste, c’est de pouvoir communiquer avec sa famille donc c’est plus important que d’avoir les militaires partout. Mais, si ce n’est pas désenclaver ça va être difficile.
L’avantage que la caisse peut tirer de partenariat entre la Guinée et la chine c’est dans le cadre de la création des emplois les projets qui sont annoncés pour le partenariat entre la chine et la Guinée sont des projets porteurs d’emploi ou des miniers vont être créés et la caisse va tirer suffisamment d’avantage parce que ça va améliorer l’effectif d’employés cotisants sous le régime de la CNSS.
Ça améliore un peu le ratio entre personnes actives et les personnes qui sont actuellement prises en charge par la caisse. Par ce qu’il faut préciser que la caisse est un régime distributif c’est-à-dire ceux qui sont en train de travailler aujourd’hui, sont en train de payer les prestations, ou entrain de financer les prestations de ceux-là qui ont cotisé il y a quelques années et qui sont actifs aujourd’hui.
Ils vont être pris en charge par la caisse grâce aux cotisations qui seront payées par ceux-là qui seront actifs dans les années à venir, donc l’amélioration de ratio cotisant, disons les assurés de la CNSS. Grâce au partenariat entre la chine et la Guinée, grâce aux projets qui vont être financés, ça permettre un peu la caisse d’améliorer davantage sa situation financière.
- Sankho, vous avez expérience dans l’administration public tels que Responsable des Grands Projets, Directeur du protocole à la présidence, Secrétaire général du ministère du tourisme et aussi Gouverneur. Maintenant, vous êtes a la tête de cette institution de grande importance pour le pays. Quelles sont vos principales fiertés que vous son permis de réussir en tant que leader aujourd’hui ?
Ce qui est important pour moi c’est de laisser les traces partout où je suis passé. Par example : Le Directeur de grand projet, le régime juridique de BOT
C’est nous qui l’avons instauré en Guinée et ça nous a permis de désenclaver beaucoup de village en Guinée et de construire des infrastructures écolières.
Nous avons aussi initié de projets comme le pont de Fatala, comme la 4 fois 4 qui devait être l’autoroute. Malheureusement qui a été redimensionné, ensuite j’ai construit la mosquée de Dinguiraye qui est aussi une référence. Alors mon souci, c’est toujours laisser une trace dans la prospérité.
Au protocole d’Etat, j’ai eu la légion d’honneur française, décorée par le président français Chirac, il a été très aimable à mon endroit.
Après ses séjours, il a constaté que contrairement à tous les pays africains ou il a passé. J’avais reçu à organiser ses déplacements aussi bien à l’intérieur qu’à Conakry et lors de son retour il avait des heures d’avance sur son programme. Alors Chirac avait dit au président de l’époque, le général Conté que vous avez l’un des meilleurs directeurs de protocoles dans le monde. Ça été une grande fierté pour moi.
Au tourisme j’ai amené le projet des arbres protégés en Guinée. Nous avons initié la rénovation de la fontaine de Boké et les sites Year Gbeli. Donc aujourd’hui, ces sites certains sont en œuvres. Nous avons commencé à construire des cases à Kindia aux voiles du marié
Comme gouverneur de Conakry, j’ai essayé d’avoir de coopération en matière de décentralisation avec l’Afrique du sud, dans le cadre des pays francophone. Je pense que si j’étais resté on aurait pu dégager Conakry cas même par ce que les emprises y avaient été dégagées.
Ensuite, il fallait reprendre les marchés malheureusement on n’a pas eu assez de temps pour le faire. A la caisse sociale de la sécurité c’est habitué les gens au travail, de discipline, venir à l’heure et repartir après l’heure. Ca nous l’avons réussi ensuite avec la gestion axé sur les résultats nous essayons de travailler sur le contrat de performance chacun est apprécié selon sa compétence.
Mais aussi nous avons en matière de renforcement de capacité, nous avons fait en six ans tout ce qui sont passé en 40 ans et ça c’est une réussite. Nous pensons aujourd’hui que la relève est préparée à la caisse parce qu’aujourd’hui il y a des jeunes cadres qui sont formés
- Durant votre travaille à la tête de la CNSS quelle est la plus grande réussite pour laquelle voulez-vous qu’on se souviens de vous ?
La formation, renforcement des capacités, c’est à travers la formation qu’on peut obtenir le maximum des emplois quand l’homme ne s’approprie pas des expériences dont il a besoin pour être efficace il passera son temps à faire autre chose. Je crois qu’au moment où je rentrais ici les trois quarts des travailleurs de la caisse sociale de la sécurité ne savaient ouvrir leurs ordinateurs. Aujourd’hui c’est chose faites.
Le fait de construire cet hôpital, c’est une bonne chose mais la trace qui me tient à cœur c’est inauguré le centre hospitalier de Gbessia Puisque là, c’est la Guinée et la sous-région qui vont en profiter.
- Enfin, les lecteurs de South China Morning Postincluent majorité d’hommes d’affaire et politiciens des plus influents de la Chine et du monde entier (via la plateforme digitale). Avez-vous un message final à leur adresser sur la Guinée qui les inciterait à venir investir ici ?
C’est de leur dire que la Guinée est un pays d’avenir. Notre pays jouit une grande stabilité, sans la stabilité politique on ne peut pas faire venir les investisseurs. Aujourd’hui, vous pouvez investir votre argent en Guinée rapatrier les bénéfices sans aucun souci. Cette stabilité est importante.
Je pense que les entreprises pourront s’installer elles pourront trouver le cadre environnemental beaucoup plus attrayant que dans les pays environnants beaucoup de choses sont y essoufflées et la Guinée est un pays émergent alors nous disons que le pays est grandement ouvert et qu’avec la coopération gagnant chacun de nous tirera profit, ils ne doivent pas hésiter.
Les jeunes guinéens sont devenus très entreprenants et là aussi ça profitera à tout le monde. Demain l’avenir de l’Afrique ça sera la Guinée par ce que nous avons tout ce qu’il faut ici en Guinée en matière de ressources, de capacité et de respect pour la norme.
interview réalisée par guineeenmarche.com