Alors qu’elle doit abriter la CAN 2023, la Guinée manque encore d’infrastructures sportives de taille pour pouvoir organiser cette compétition. Conscientes de cette réalité, les autorités sportives misent sur le partenariat public-privé pour se doter de grands stades.
«Même hier, j’ai rencontré des partenaires prêts à réaliser des stades en BOT. Je pense que nous finirons par ça. Dire à des partenaires qui ont les moyens de réaliser des stades, les exploiter jusqu’à un moment, et ces stades reviennent à l’Etat. Parce que ce sont des investissements que nous ministère, nous ne pouvons pas prendre en charge», a déclaré le ministre des Sports, de la Culture et du patrimoine Culturel.
Ce jeudi d’ailleurs, nous dit-il, une rencontre de travail est prévue dans ce sens entre une délégation venue du Qatar et les autorités guinéennes.
«A 15 h, il y a une réunion qui va regrouper la Présidence de la République, le ministère des Sports, et des partenaires venus du Qatar pour discuter comment réaliser les différents sites », a révélé Sanoussy Bantama Sow, au sortir de l’hémicycle où il était venu présenter le budget de son département aux députés.
Aucun Etat, jure Bantama Sow, ne peut, à partir de son budget, financer la réalisation des infrastructures comme celles qu’il faut à la Guinée aujourd’hui pour bien organiser la CAN2023.
Thierno Amadou M’Bonet Camara