Les syndicats d’enseignants ont lancé une grève illimitée ce mardi à l’université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan. Ils réclament le paiement d’heures supplémentaires effectuées lors de la dernière année scolaire.
La grogne sociale continue en Côte d’Ivoire. « Nous réclamons le paiement des heures complémentaires effectuées durant l’année 2015-2016, que l’État devait nous payer avant juin 2017. Nous resterons en grève jusqu’au paiement », a déclaré le secrétaire général et porte-parole de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), Kouassi Zamina Johnson.
Le premier jour de grève a été très suivi. Aucun cours n’a été dispensé ce mardi et l’université, qui compte 60 000 étudiants pour 2 300 professeurs, tourne au ralenti.
Un problème récurrent
Les heures supplémentaires non payées représentent 873 millions de francs CFA (1,3 million d’euros), selon les chiffres de l’administration cités par Kouassi Zamina Johnson, et les salaires des professeurs de l’université s’échelonnent de 600 000 à 1,25 million de francs CFA (900 à 1 900 euros) en fonction de l’ancienneté et du grade.
Selon le porte-parole de la CNEC, les professeurs effectuent beaucoup d’heures supplémentaires car l’État n’embauche pas assez de professeurs. Le problème du paiement de ces heures se pose « chaque année depuis 2006 », a-t-il ajouté.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué n’avoir « pas encore été saisi officiellement de cette grève » et n’avoir « pas connaissance précisément des revendications des professeurs ».
« Les universités sont autonomes », a souligné la directrice de la communication du ministère, Oumou Dosso. « Nous prendrons contact avec les uns et les autres » pour tenter de régler le problème, a-t-elle par ailleurs assuré.
« Trêve sociale de cinq ans »
La présidence de l’université s’est montrée optimiste sur l’issue du conflit. « Tout va rentrer dans l’ordre d’ici peu », a-t-elle réagi, précisant que si la question des heures supplémentaires était effectivement du ressort de l’université, leur paiement était subordonné au virement des sommes nécessaires par le Trésor public.
Outre les enseignants, les fonctionnaires de différents secteurs (enseignement, santé, énergie, forces de sécurité) ont mené plusieurs mouvements de grèves pour demander des augmentations de salaires et le paiement d’arriérés, et protester contre la réforme des retraites.
Le gouvernement et les syndicats avaient signé en août « une trêve sociale de cinq ans » moyennant le paiement sur plusieurs années d’arriérés de salaires pour environ 130 000 fonctionnaires, soit 70% des effectifs de la fonction publique.
Le premier jour de grève a été très suivi. Aucun cours n’a été dispensé ce mardi et l’université, qui compte 60 000 étudiants pour 2 300 professeurs, tourne au ralenti.
Un problème récurrent
Les heures supplémentaires non payées représentent 873 millions de francs CFA (1,3 million d’euros), selon les chiffres de l’administration cités par Kouassi Zamina Johnson, et les salaires des professeurs de l’université s’échelonnent de 600 000 à 1,25 million de francs CFA (900 à 1 900 euros) en fonction de l’ancienneté et du grade.
Selon le porte-parole de la CNEC, les professeurs effectuent beaucoup d’heures supplémentaires car l’État n’embauche pas assez de professeurs. Le problème du paiement de ces heures se pose « chaque année depuis 2006 », a-t-il ajouté.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué n’avoir « pas encore été saisi officiellement de cette grève » et n’avoir « pas connaissance précisément des revendications des professeurs ».
« Les universités sont autonomes », a souligné la directrice de la communication du ministère, Oumou Dosso. « Nous prendrons contact avec les uns et les autres » pour tenter de régler le problème, a-t-elle par ailleurs assuré.
« Trêve sociale de cinq ans »
La présidence de l’université s’est montrée optimiste sur l’issue du conflit. « Tout va rentrer dans l’ordre d’ici peu », a-t-elle réagi, précisant que si la question des heures supplémentaires était effectivement du ressort de l’université, leur paiement était subordonné au virement des sommes nécessaires par le Trésor public.
Outre les enseignants, les fonctionnaires de différents secteurs (enseignement, santé, énergie, forces de sécurité) ont mené plusieurs mouvements de grèves pour demander des augmentations de salaires et le paiement d’arriérés, et protester contre la réforme des retraites.
Le gouvernement et les syndicats avaient signé en août « une trêve sociale de cinq ans » moyennant le paiement sur plusieurs années d’arriérés de salaires pour environ 130 000 fonctionnaires, soit 70% des effectifs de la fonction publique.