Après la réquisition de la comparution du Général Bafoé de la police nationale, c’est celle du Général Baldé, Haut Commandant de la gendarmerie nationale qui se profile à l’horizon.
Ce mardi, 19 décembre marquant l’ouverture du procès portant sur le double assassinat de Mme Aïssatou Boiro et de Paul Temple Cole, le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Dixinn, Sidi Souleymane N’diaye, et les avocats de la partie civile ont dans une joute oratoire discuté amplement de la nécessité de faire comparaître le général Baldé.
La partie civile a requis la comparution du Haut Commandant de la gendarmerie nationale qu’elle estime indispensable pour cerner les tenants et les aboutissants de cette affaire. Car, fait remarquer Me Salifou Béavogui, pendant l’interrogatoire de Junior, il a cité le Général Baldé qui lui aurait remis la somme de 50.000.000 GNF (cinquante millions de francs guinéens) pour qu’il quitte le pays. La partie civile renifle dès lors quelque chose qui ne semble pas jusque-là être tirée au clair.
Il faut tout de même préciser que le nom du général Baldé a été cité par les avocats en qualité de témoin.
Mais, cette réquisition de la partie civile avec arguments à l’appui est balayée d’un revers de main par la défense qui ne trouve pas nécessaire la comparution du Général. Pour le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Dixinn, la comparution du Général Baldé n’apportera rien à cette audience puisque, dit-il, celui-ci s’est longuement expliqué dans cette affaire.
Dossier à suivre.
Alhassane Djigué