Voici l’histoire ahurissante d’un SDF (sans domicile fixe), qui errait dans les rues de Bordeaux. L’occasion pour lui de découvrir l’Afrique s’est présenté par le biais d’un dealer. Son séjour sera t’il à la hauteur de ses attentes?
Alors qu’il vivait dans les rues de Bordeaux, Bernard Vernier, un Sdf reçoit un jour la proposition d’un Nigérian consistant à se rendre en Afrique comme Mule. Selon ce Nigérian, cette occasion lui rapporterait 6000 (€) à son retour en plus des 1000 (€)de frais de voyage, un billet aller-retour offert par le dealer.
Selon nos confrère de Black-Feeling.com, le Sdf avait été contacté par l’intermédiaire d’un dealer Nigérian vivant à Madrid en Espagne. La mafia Nigériane qui, pour acheminer sa drogue depuis l’Amérique Latine ou l’Afrique, se servait de mules d’origines africaines, avait renoncé à les utiliser suite aux nombreux désagréments subis. En effet, la drogue se volatilisait dans la nature en même temps que leurs transporteurs, ou même ces derniers ne s’envolaient pas après avoir perçu les 1000 (€) de frais de voyage.
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Les mules européennes deviennent donc leur préférence. De Bordeaux, Bernard se rend à Madrid où la mafia Nigériane lui donne les derniers consignes et lui fait part des conditions que celui-ci accepte sans difficultés.
Un billet d’avion Madrid –Conakry via Casablanca lui est remis ainsi que 1000 (€) pour un séjour d’une semaine au soleil. Contrairement aux mules africaines qui transportaient la drogue dans leur estomac, Bernard lui devrait le faire à travers une mallette camouflée. Et une fois de retour à Madrid si tout s’était déroulé parfaitement, les 6000(€) lui seraient versés.
Bernard s’envole donc depuis l’aéroport madrilène de Barajas pour Conakry en Guinée comme prévu avec un escale de 6 heures à Casablanca au Maroc.
Son état marginal de Bordeaux contraste avec la cordialité et l’attention dont font preuve les Guinéens présents dans cette salle d’attente. Des souhaits de bon séjour, aux échanges de contacts téléphoniques, en passant par des recommandations d’adresses d’hôtels et sites touristiques, la discussion ne manque pas de sujets.
Une fois l’avion atterrit sur le sol guinéen, Bernard Vernier est un peu craintif vu que cela représente son premier voyage sur les terres africaines.
Très vite depuis l’aéroport il se rend compte de l’hospitalité des africains. C’est dans un hôtel situé dans un quartier populaire que le contact de la mafia Nigériane le loge. Bernard V. le SDF, passe la majeure partie de son temps dans les rues de Conakry avec les Guinéens, leur offrant à boire et partageant à manger avec eux également.
Le SDF découvre la vie africaine, il est le centre de gravité de ses amis noirs qui lui présentent des filles, et des filles encore. Bernard est traité comme un prince par ses filles qui n’hésitent pas à s’afficher avec lui contrairement à Bordeaux. D’autres le présentent à leurs parents.
Ce changement à 360° conscientise Bernard qui décide de faire faux bond à la mafia Nigériane en prenant la ferme décision de ne plus repartir en Europe et de faire sa vie en Afrique. Il a découvert une facette de sa vie qu’il n’aurait peut être jamais su à Bordeaux où la perte d’un emploi suivi d’un divorce brusque l’ont poussé à embrasser la rue.
« Chou, t’es un blanc et ici t’as plus de chances de vite trouver un boulot… » répète à longueur de journée, l’une de ses conquêtes bois d’ébène qui s’implique jour et nuit à lui chercher une maison à louer dans la périphérie de Conakry.
1,7 million de Français sont officiellement installés hors du territoire national. En deux ans, le nombre de migrants français a augmenté de 4,1 %. Dans certains pays, la population française a même étonnement bondi.
Les personnes qui travaillent à l’étranger sont des expatriés, des émigrés, ou des immigrés? Tout dépend de la couleur de peau du travailleur. Selon Mawuna Remarque Koutonin, un « activiste pour la Renaissance Africaine », l’utilisation de ces terme est révélatrice d’une « hiérarchie des mots créée dans le but de placer les Blancs au-dessus de tous les autres ».
Partir un jour sans retour ? C’est le choix de vie de plus en plus de Français. Selon le ministère des Affaires étrangères, le nombre d’expatriés français a augmenté de 2 % en 2015, soit une hausse de 4,1 % sur deux ans. Près d’1,6 million en 2014, ils étaient plus d’1,7 million, précisément 1 710 945, l’an passé à avoir posé bagages hors des frontières de l’Hexagone.
Mais ces chiffres demandent tout de même à être affinés. « Il s’agit du nombre de Français inscrits dans les consulats à l’étranger », nuance Hervé Heyraud, président et fondateur de lepetitjournal.com, un média présent dans une quarantaine de villes à travers le monde pour informer les Français migrants. L’inscription sur les listes consulaires étant facultative, « on estime à 2 millions et demi le nombre de Français migrants ».
Avec, Source:Black-Feeling.com