On a toujours entendu que les relations ne sont pas les meilleures entre le Directeur Général de la SEG Mamadou Diouldé et son ministre de tutelle, celui de l’énergie et de l’hydraulique, Cheick Talibé.
Le vendredi dernier à la présentation des vœux de nouvel an au ministre par les travailleurs du département et de tous les services déconcentrés, les absences de Diouldé et de son clan qui lui obéit aux gestes et aux mots, ont été remarquées.
Aucune excuse dit-on, n’a été donnée pour justifier cette absence remarquée du directeur de la SEG, qui il faut le préciser, est l’un des plus grands responsables d’un service rattaché à ce département.
D’interrogation en interrogations pour les plus curieux, ahuris par cet acte qui selon eux, est expressif de la rébellion ou de l’insubordination d’un cadre à sa hiérarchie, donc l’illustration parfaite d’un gros souci de gouvernance, il s’avère qu’il se passe pire.
On apprend que toutes les instructions données par le ministre au directeur sont rangées dans les placards par ce dernier ou jetées à la poubelle.
La dernière en date, nous dit-on, est la proposition faite par Cheick Taliby à Diouldé de choisir un cadre devant appartenir à une commission de partenariat guinée-portugaise pour la gestion de l’eau.
Il se dit, et cela se confirme, qu’en Guinée, on s’en fout du ministre quand on a des entrées chez le Président.
Diouldé peut alors bien compter sur ses rapports jugés meilleurs avec le directeur des grands projets, Thales, qui par ailleurs, se fait passer pour un RP-giste convaincu, et jouerait sur la carte Baro d’où il est originaire tout comme le Président pour maintenir son influence sur ce dernier !!!!
Nous allons dans nos prochains articles, réveiller des dysfonctionnements graves imputables à ce problème de gouvernance.
Mohamed