Je voudrais tout d’abord vous présenter mes vœux les meilleurs de l’année 2018
C’est pour moi un bonheur et un grand plaisir de prendre la parole en ce jour solennel du 5 janvier 2018, pour m’adresser à vos respectables personnalités et parler d’un sujet aussi important que passionnant qui est la transversalité de l’environnement à cette rencontre de l’Union Africaine des Ambassadeurs de changement climatique. Les changements climatiques qui est l’un des plus grands défis du siècle ont été abordé par d’autres et que je vais essayer de résumer tant il y’a des choses à dire dans ce domaine.
Mesdames et Messieurs,
Le 21eme siècle que nous vivons est caractérisé par de grands enjeux universels illustrés par des guerres, le terrorisme, les changements climatiques et leurs corollaires environnementaux. Tous ces maux se déroulent donc dans notre environnement global qui devient la victime permanente, mais reste toutefois la base de notre existence.
Mesdames et Messieurs,
Parler de transversalité de l’environnement, revient à illustrer ces deux concepts clés qui restent désormais indissociables du développement durable.
Vous conviendrez avec moi que, l’Environnement se définit de la façon la plus simple comme étant tout ce qui nous entoure, tout ce à quoi notre vie est liée directement et indirectement. Il s’agit de l’air que nous respirons, de l’eau que nous buvons, de la terre de laquelle nous tirons notre nourriture, du soleil et des autres astres qui nous illuminent, des pluies qui nous abreuvent, ainsi que de leurs réactions entrent-elles.
Mesdames et messieurs,
La transversalité, c’est d’abord coopérer, créer des passerelles entre les institutions Étatiques, privée, de la société civile, les autres acteurs, où la mutualisation des compétences prend tout son sens, dans son objectif commun.
La transversalité participe de la volonté de construire un environnement favorable aux échanges et constitue un moyen managérial dont la mise en œuvre vise le décloisonnement des entités entre elles. Il s’agit de supprimer les barrières, tel est son objectif principal. Mais cela n’est pas suffisant, encore faut-il qu’elle soit pratiquée.
Souhaiter la transversalité ne suffit pas, il faut que, les acteurs concernés s’impliquent dans la démarche. Ils doivent agir ensemble avec une vision collective, coopérer. Vouloir de la transversalité c’est donner les conditions nécessaires aux échanges, sa mise en œuvre c’est la coopération. Cette dernière s’inscrivant dans le temps, elle doit devenir une préoccupation de tous les instants.
Elle implique par conséquent, outre une connaissance de son environnement de travail, de connaître les contraintes, les besoins, les objectifs de ses collaborateurs et des services connexes. Telle information pourrait intéresser telle institution, je la lui transmets. C’est une démarche volontariste, qui doit dépasser les clivages de structures et les ambitions personnelles.
Mesdames et messieurs,
En ramenant ces concepts dans le cadre national, la transversalité de l’Environnement concerne tous les secteurs de la vie nationale : économie, finances, justice, agriculture, communication, défense, jeunesse, plan et j’en passe.
C’est dans ce cadre élargi que naît la synergie nationale dans l’intérêt et pour le bien-être de nos populations, l’Union Africaine des ambassadeurs du climat est un partenaire incontournable dans la mise en œuvre de convention des nations unies sur le changement climatique.
Vive l’Environnement.
Je vous remercie.
Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement