Le comité des jeunes du SLECG, conduit par son président Kalidou Diallo, était face à la presse ce mardi, à l’effet de rendre publique une déclaration au sujet de l’avis de grève émis par Aboubacar Soumah et son groupe.
Dans cette déclaration, le comité des jeunes du SLECG, a exprimé toute son opposition à cette décision de grève, prise, disent-ils, par des ‘’syndicalistes exclus’’.
Comme pour brocarder Soumah et Cie, le président dudit comité, a signifié qu’un groupe dirigé par un dissident du SLECG, fait circuler des ‘’déclarations tendancieuses, virulentes, injurieuses, à l’adresse des organisations syndicales nationales et de leur leader’’.
Et Kalidou Diallo d’enfoncer le groupe de Soumah : « ils évoluent sous le label du SLECG dont ils utilisent le logo, le papier en tête, le siège, et fabriquent des cartes, brisent des portes, en violation des textes juridiques qui régissent le fonctionnement du syndicat ».
Et de poursuivre : « Pendant tout le temps qu’ils ont eu pour créer leur syndicat dont personne ne leur conteste d’ailleurs le droit, ils poussent les travailleurs guinéens, les enseignants en particulier vers une rébellion. Ainsi, pour répondre à ces nombreuses élucubrations, le comité national des jeunes, juge nécessaire de mettre à nu les faiblesses, les vices de formes, que contiennent ces déclarations à la chaine », a-t-il déclaré.
Présente à cette conférence de presse, Mme Diallo Kadiatou Bah, membre du bureau de l’USTG, la faitière à laquelle le SLECG est affilié, a indiqué : « Nous venons vers la presse pour accompagner ces jeunes, pour présenter le climat qui règne au sein du SLECG, par rapport à la crise actuelle qui prévaut à ce niveau, et nous pensons que le rôle que joue ces jeunes-là, est très important, parce que la majeure partie des enseignants, est constituée de jeunes et qu’ils comprennent que leur avenir n’est pas entre les mains de ceux qui parlent de grève ».
Enfin, Madame Diallo Kadiatou Bah, a informé que le comité des jeunes du SLECG, vient de réaliser une tournée de sensibilisation des enseignants à l’intérieur du pays.
Alhassane Djigué