Conakry, le 26 Février 2018 – Le comité interministériel de Protection du Patrimoine Routier National a tenu ce jour, au Ministère des travaux publics sa première réunion en présence de la Ministre Oumou Camara. L’objectif principale de ce comité est de veillé sur la mise en œuvre effective des différentes décisions dans le cadre de la protection de nos routes.
En effet, le patrimoine routier national est constitué par l’ensemble des infrastructures routières urbaines, interurbaines et rurales dont la construction, l’installation et l’entretien sont assurés par le Ministère des Travaux Publics. Ce patrimoine comprend essentiellement l’emprise de la route et ses équipements routiers. Ce comité est un organe globalement chargé de coordonner et superviser les diverses activités se rapportant à la protection du patrimoine routier. Il constitue un outil de veille et de diligence dans la mise en œuvre des actions de protection par les différents acteurs comme la brigade mobile de protection du patrimoine routier national.
Pour cette première réunion la ministre des Travaux Publics a mis l’occasion à profit pour saluer l’engagement sans faille des membres du comité qui ne cesse de multiplier les efforts pour l’atteinte des objectifs dans le cadre de la protection du patrimoine routier national. La ministre Oumou Camara, chaque guinée doit accorder de l’intérêt pour la construction, la réhabilitation, l’entretien de nos routes, mais surtout investir pour la protection des routes.
Malgré la volonté affichée par chaque membre du comité, la ministre des Travaux Publics estime que la tâche n’est pas aisée au regard des aspects multisectoriels et souvent interdépendants qui conduit des personnes inciviques à agresser notre patrimoine routier. C’est pour faire face à cette réalité, selon, la ministre Oumou Camara que le comité regroupe en son sein des techniciens de tout ordre, juristes, économistes, sans compter qu’un appel peut être fait à des compétences spécifiques en cas de besoin.
Poursuivant, la ministre des Travaux Publics a rappelé les multiples agressions dont le patrimoine routier fait l’objet notamment les surcharges des véhicules, les brulures de pneus et des ordures, le ruissellement des eaux usées, huiles, les tranchées pour les poses des installations de communication, d’eau ou d’électricité, les gravas des immeubles en construction dans la citée et les panneaux publicitaires anarchiques coutant prématurément aux contribuables des milliards et limitant le potentiel économique du pays et autres substances usées.
Pour finir, la ministre Oumou Camara a réitéré sa volonté d’œuvrer au comité des membres du comité pour la protection effective du patrimoine routier national pour le bonheur des populations.
La Cellule de Communication du Gouvernement