Depuis l’ébruitement de la douloureuse nouvelle, incroyable pour le Président de la République qui pouvait tout imaginer sauf une telle situation au moment où sa gestion économique reçoit quotidiennement de beaux vernis d’appréciations, depuis cette date, la présidence ne désemplit pas à la recherche de supposés coupables.
La ministre des finances et son homologue du budget ainsi que toute la chaîne de dépenses, associée, défilent devant les cadres techniques de la présidence pour une meilleure compréhension de l’indiscipline budgétaire qui pourrait faire perdre à la Guinée son nouveau programme avec le FMI et la Banque mondiale.
On apprend des indiscrets au contacts des rapports trop confidentiels, que les dépenses effectuées l’ont été de manière non innocente.
Des mêmes sources, on entend que des entreprises mieux cotées au palais et d’autres recommandées, par qui, l’enquête ne l’a pas encore déterminé, auraient bénéficié des plus gros payements, parfois en contre partie des dessous de table, bien que cela reste à justifier !!!
Il est en tout cas certain, que ce sont ces payements qui ont sciemment foulé au sol le B-A-BA de la gestion sur base caisse, qui ont fait exploser les caisses du trésor.
On peut donc déduire, que Maladho Kaba ne devrait pas payer seule pour les conséquences de cette déconvenue économique.
Malgré les acrobaties qui visent à combler le gap en mettant en veilleuse l’application de la loi des finances initiales (LFI) jusque-là, le risque ne semble pas s’éloigner des portes du pays, engagé dans les réformes avec les partenaires.
On attend de voir Alpha Condé surprendre avec des décisions qui devraient nettoyer toute la chaîne de dépenses
Mohamed