À l’annonce ce lundi 05 mars de la dissolution d’un mouvement qui était pourtant mort depuis la réélection d’Alpha Condé, le bien fondé d’ailleurs de l’existence du mouvement, l’opinion a pensé à une astuce qui consiste pour ces acteurs à exister dans le débat focalisé par des crises multiples.
Mais au fil du temps, après recoupement auprès de nos sources toujours bien informées, c’est par contre le président de la République qui a sonné la fin du mouvement.
C’est lui qui aurait provoqué cette sortie anticipée des acteurs de premier plan de ce mouvement qui ont alors définitivement signé son acte de décès.
«On est allé dire au Président que le CRAC est un parti. Il nous a alors demandé de le dissoudre et c’est ce qu’on a fait», nous a confié un des responsables du défunt CRAC.
La même personne a déploré qu’il soit chanté partout qu’ils ont vendu le mouvement contre d’énormes avantages financiers : « c’est bizarre ça ces rumeurs et je m’en moque » a-t-il renchéri.
Si tout ça visait Malick Sankhon qui ne serait pas en odeur de sainteté avec le patron de Sékoutoureya à cause des racontars qui lui collent la responsabilité de la défaite du RPG, lors des dernières communales à Conakry où il en était le coordinateur de la campagne du parti au pouvoir et de ses alliés.
ML Cissé