Depuis le 12 février dernier, le secteur de l’Education est paralysé par le mot d’ordre de grève lancé unilatéralement par la branche dissidente du SLECG (Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée). Une branche conduite par Aboubacar Soumah et qui, en novembre-décembre 2017 déjà, avait largement contribué à perturber les cours sur l’ensemble du territoire national.
Malgré une rencontre au palais Sékhoutouréya avec le chef de l’Etat (qui, dans une adresse solennelle à la nation, quelques jours plus tard, a demandé une trêve sociale), les appels répétés des parents d’élèves et la mise en place d’une commission de médiation, Aboubacar Soumah et ses camarades grévistes restent toujours campés sur leur position rigide. Ils tiennent absolument au paiement des 40%, avec effet rétroactif. Mais de l’avis des observateurs avertis, l’Etat guinéen est dans l’impossibilité de donner satisfaction aux enseignants, dans l’immédiat.
Pour beaucoup, il y aurait des gens tapis dans l’ombre et qui se plairaient à tirer les ficelles, soit en apportant soutien matériel et financier à Soumah et à son groupe ou en leur conseillant de tenir tête à l’Etat aussi longtemps que possible. Parmi ces personnes au comportement suspect et séditieux, l’on cite régulièrement le président de la PCUD, Abdourahame Sano.
Ministre démissionnaire sous le CNDD, après le massacre du 28 Septembre (plus de 150 morts selon l’ONU) et PDG de Ciepex, cet activiste aux motivations inavouables n’a jamais porté dans son cœur le professeur Alpha Condé et son régime. Sous le manteau de la société civile, Abdourahamane Sano, depuis 2010, ne rate aucune occasion pour s’attaquer, avec une bonne dose de mauvaise foi, à la plupart des actes posés par le premier président de la Guinée indépendante et les membres de son gouvernement.
A en croire des sources fiables, depuis l’avènement du Professeur Alpha Condé au pouvoir, Abdourahamane Sano n’aurait cessé de se battre par tous les moyens pour être ministre. Comme il a lamentablement échoué dans sa démarche, le patron de la PCUD semble avoir choisi désormais de pactiser avec le diable pour déstabiliser le régime démocratique du Pr. Alpha Condé.
A travers ses communiqués et ses sorties sur les ondes des radios privées ou dans les colonnes des journaux de la place, Abdourahamane Sano passe aux yeux de bon nombre de Guinéens patriotes comme l’un des principaux instigateurs de la crise qui secoue actuellement l’Ecole guinéenne. Il y a en qui vont jusqu’à soutenir que les communiqués de M. Sano envoient un message codé pour inciter les paisibles citoyens à la révolte et à la violence. C’est à se demander même s’il ne caresse pas le secret espoir de se voir, dans les jours à venir, à la tête d’une insurrection contre le régime Condé, SANO en complicité avec Aboubacar Soumah et ancien ministre d’une junte militaire .Ce qui, rêve-t-il, lui permettrait de jouer un rôle de premier plan pendant une éventuelle période transitoire, au nom de sa PCUD.
SANO a pour ambition de provoquer une nouvelle transition pour mettre à l’écart le professeur Alpha CONDE et tous ceux qui aspirent à le succéder démocratiquement,en premier lieu Cellou Dalein Diallo .
IBRAHIMA SORY CISSÉ