Plusieurs leaders de l’opposition républicaine dont Faya Millimouno, ont pris part à une plénière ce jeudi au QG de l’UFDG.
Déplorant un manque de volonté de la CENI, à laquelle elle avait demandé un réexamen partiel des résultats des communales du 04 février, l’opposition républicaine décide de reprendre ses manifestations de rue.
« Nous reprenons nos séries de manifestations. A partir du lundi 12 mars 2018, nous allons les entamer avec une journée ville morte et suivra, à partir du mercredi 14 mars, des manifestations à Conakry et partout à l’intérieur du pays », déclare le porte-parole du jour, Alhousseny Makanéra Kaké.
Les discussions n’ont pas seulement tourné autour de la question électorale. Les leaders de l’opposition républicaine ont aussi évoqué la crise qui mine le système éducatif, et la cacophonie à la Cour constitutionnelle.
En ce qui concerne la Cour constitutionnelle, Makanéra souligne que cet « acharnement contre Kéléfa Sall », le président de l’Institution, n’est que la conséquence de l’opposition affichée de ce dernier à un éventuel troisième mandat pour le président Alpha Condé.
Abdourahamane Diallo