Le quart de finale retour de la Ligue des champions entre le Real Madrid et la Juventus Turin (1-3) a basculé dans le temps additionnel avec ce penalty accordé aux Madrilènes. Pour Joël Quiniou, ancien arbitre et consultant RMC, l’arbitre a « pris ses responsabilités ».
90 minutes de rêve, puis le cauchemar. La Juventus a réussi son retour d’enfer mercredi à Santiago-Bernabeu en remontant ses trois buts de retard contre le Real Madrid en quart de finale retour. Et puis, à la 90+2e, Mehdi Benatia a bousculé Lucas Vazquez dans la surface. Michael Oliver, l’arbitre de la rencontre, a désigné le point de penalty, provoquant la fureur de Gianluigi Buffon, expulsé. Cristiano Ronaldo n’a pas laissé passer l’occasion pour marquer et qualifier le Real in extremis (1-3).
« On ne peut pas dire que le Madrilène en a rajouté »
Les Italiens ont dû mal à digérer cette décision. Pourtant, d’après Joël Quiniou, la décision de Michael Oliver n’a rien de révoltante. Il est même catégorique: la faute de Benatia sur Vazquez « est réelle » et l’arbitre « a pris ses responsabilités ». « La faute, elle y est. On ne peut pas dire que le Madrilène en a rajouté. On voit bien Benatia le bousculer. Il touche le ballon mais son geste n’est peut-être pas assez clair. Il déséquilibre le Madrilène, juge-t-il. Ce sont des fautes que l’on peut siffler. On ne peut pas tenir compte du fait qu’il reste vingt secondes. Il considère que la faute est dans le temps de jeu. » Débat tranché.