DÉCLARATION DE LA FEDERATION SYNDICALE PROFESSIONNELLE de l’EDUCATION:
Enseignantes, enseignants et chercheurs de guinée, la Fédération syndicale Professionnelle de l’Education n’a jamais voulu répondre aux diffamations dont elle fait l’objet dans les radios et les réseaux sociaux.
Trop ! C’est trop ! Le syndicaliste n’est ni grossier ni violent par contre il est travailleur, rassembleur, coopératif, objectif et discipliné.
Nous tenons à préciser que la Fédération syndicale Professionnelle de l’Education créée depuis 1945 ayant à sa tête aujourd’hui El hadj Amara Balato KEITA n’a de leçon à recevoir de qu’aucune structure syndicale surtout naissante.
Il reste entendu que de nombreux acquis de l’Inter-Centrale CNTG-USTG ont été obtenus grâce au combat syndical dans l’unité des enseignants.
Pour illustration : la suppression de la RTS ; l’avancement de 8 échelons de tous les fonctionnaires ; l’application effective du statut particulier de l’éducation ; l’obtention des 40% de la valeur monétaire du point d’indice VMPI (qui était 698,751) depuis Octobre 2014, passant à 1030 dont l’effectivité ayant commencée depuis cette date ; l’indice 1030 fut réintroduite dans la nouvelle grille indiciaire faisant ainsi de la nouvelle grille basée sur le diplôme et non des arrangements fantaisistes, un véritable acquis pour nous enseignants qui sont déjà en avance de 7 échelons sur les autres corps ; une grille qui débloque la situation des fonctionnaires qui étaient tous bloqué en A7-12. La vérité est après cet acquis nous avons exigé le retour des 40/% sur la VMPI d’où le rééchelonnement payable en quatre tranches pour l’embauche de près de 21 000 jeunes dont certains syndicaliste exigent le licenciement de tout enseignant échouant au test de niveau alors que nous avons demandé la formation continue de ces enseignants par le biais de la coopération bilatérale franco-guinéenne. Vous comprendrez aisément que nous avons bénéficié de 80% d’augmentation.
Les 40% ont été négociés depuis l’accord tripartite du 09 Octobre 2017 et le paiement a commencé en fin février 2018. L’engagement de nouveaux jeunes enseignants contractuels et homologues. Le paiement de la prime de documentation. La création des deux institutions de protection sociale à savoir l’INAMO (Institut National d’assurance de Maladie Obligatoire) et CNPSAE (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale des Agents de l’Etat), le projet de construction des logements sociaux par l’ONG ADEHASO en faveur des travailleurs notamment ceux de l’Education pour ne citer que cela.
Camarades Enseignantes, enseignants et chercheurs de guinée, la Fédération syndicale Professionnelle de l’Education a toujours œuvré pour la défense et l’amélioration des conditions de vie et de travail sans compensation. Cependant la réduction du temps de paiement des 40% déjà obtenus ne nécessite pas la réclamation obligatoire de vingt mille, vingt-cinq mille ou trente mille francs par Enseignante/Enseignant et selon les endroits.
Face à tel comportement, à vous d’apprécier.
« L’arbre ne saurait se cacher de son ombre ». Ces délations machiavéliques ne visent qu’un seul but celui de démobiliser les enseignants membres de la F S P E affiliée à la C N T G dirigée par le camarade El hadj Amadou DIALLO. Nous disons NON ! NON ! NON ! Ils se trompent. Nous tenons à préciser que la rencontre du Vendredi 13 Avril 2018 tenue à la Bourse de travail portait sur un point de presse animé par le Camarade secrétaire général Adjoint El hadj Mamadou MANSARE devant une panoplie de journalistes et à l’absence d’Amadou DIALLO en mission à l’extérieur.
Le Bureau exécutif de la F S P E se réserve le droit de porter plainte contre X pour diffamation.
Vive la F S P E !
Vive La C N T G !