La plainte du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, contre 5 leaders de l’opposition républicaine, suite à l’incendie du commissariat de Cosa lors des dernières manifestons politiques, suscite de l’indignation chez les personnes concernées.
Contacté par la rédaction de Mosaiqueguinee.com, Alhouseiny Makanéra Kaké se dit étonné et se pose des questions.
«Si c’est pour la manifestation de la vérité et rétablir les gens dans leur droit, je pense que c’est une bonne chose. Sauf que rien n’a été fait par rapport aux blessés, aux morts et au pillage des ressources. Selon la requête, nous sommes civilement responsables de ce qui s’est passé au commissariat de Cosa. Mais je suis étonné pour la simple raison qu’au moment où le commissariat a été incendié, nous et nos militants avions été chassés par les gens de colonel Baffoe. Et c’est plusieurs heures après que le commissariat a été incendié. Alors, je me demande comment on peut nous imputer cette responsabilité, surtout que le commissariat était intact au moment où nous quittions les lieux», a déclaré l’ancien ministre de la Communication.
Maintenant que la justice, à travers le TPI de Disxinn, est saisie, le porte-parole de l’opposition républicaine demande à ce que la vérité soit dite dans cette affaire.
Alhassane Fofana
