La Côte d’Ivoire est entrée dans le club des capitales africaines dotées d’un vol direct vers la côte est américaine. Le premier vol de passagers sans escale reliant la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis a quitté ce samedi 12 mai dans l’après-midi l’aéroport international Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour l’aéroport de Newark, dans l’Etat du New Jersey. Cette nouvelle desserte est assurée trois fois par semaine par la compagnie Ethiopian Airlines.
C’est à 15h heure locale – avec plus de deux heures de retard sur l’horaire prévu – que le Boeing 787 Dreamliner de la compagnie Ethiopian Airlines a décollé de l’aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan. 10h30 de vol direction Newark, à une heure de New York. Finies les escales notamment à Paris pour les 53 000 passagers qui empruntent chaque année la route Abidjan – New York.
Une bonne nouvelle dont s’est réjoui Amadou Koné le ministre ivoirien des Transports lors de la cérémonie inaugurale. « Nous avons une diaspora importante aux Etats-Unis et au Canada et il était important que nous puissions créer ce pont-là, a-t-il expliqué. Cela permettra d’accroître d’un peu près 5% les échanges entre les populations mais aussi les échanges commerciaux entre les deux pays ».
Ethiopian Airlines assure cette nouvelle desserte trois fois par semaine. Son prix d’appel est de 470 000 francs CFA soit 716 euros aller-retour. La compagnie éthiopienne qui assure déjà la liaison entre le Togo et les Etats-Unis tisse sa toile en Afrique de l’Ouest.
« La Côte d’Ivoire est une économie très forte et les relations entre l’Afrique de l’Ouest et les Etats-Unis sont de plus en plus fortes. De plus la Côte d’Ivoire est une plaque tournante pour le reste de l’Afrique de l’Ouest », détaille Tewolde GebreMariam, le directeur général d’Ethiopian Airlines.
Avec cette nouvelle desserte, l’aéroport d’Abidjan compte augmenter sa fréquentation qui avoisine déjà les deux millions de passagers par an, notamment grâce à un accord commercial entre la compagnie éthiopienne et Air Côte d’Ivoire qui permettra de drainer des passagers venus de la sous-région.
la rédaction