Le président français Emmanuel Macron a officiellement apporté le 23 mai, son soutien à la candidature de la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo (photo), à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
« S’il y a une candidature africaine au poste de secrétaire général de la Francophonie, elle aurait beaucoup de sens. Si elle était africaine et féminine, elle aurait encore plus de sens. Et donc je crois qu’à ce titre, la ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo a toutes les compétences pour exercer cette fonction. Je crois qu’avoir une candidate africaine est une très bonne nouvelle et, à ce titre, je la soutiendrai. », a déclaré Emmanuel Macron, à l’issue de sa rencontre à l’Élysée avec son homologue rwandais Paul Kagamé.
De son côté, le président rwandais s’est dit « favorable » à une candidature de sa ministre et a souligné sa volonté de « contribuer à la Francophonie », tout en rappelant que « le Rwanda n’a jamais quitté l’OIF ».
Le Rwanda a remplacé le français par l’anglais comme langue d’enseignement en 2008. Bien qu’il ait rejoint le Commonwealth, ce pays d’Afrique centrale est resté membre de l’OIF. Lors du vote au prochain Sommet de la Francophonie, prévu les 11 et 12 octobre en Arménie, Louise Mushikiwabo affrontera la Québécoise Michaëlle Jean, l’actuelle secrétaire générale de l’OIF.
La Francophonie compte actuellement 83 pays membres et 274 millions de locuteurs.
Source : agenceecofin.com