« Aujourd’hui, l’acte est lié à la parole », a déclaré, ce lundi 23 juillet, Malick Sankhon, directeur général de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), lors de la cérémonie officielle de remise de l’autoclave broyeur offert au centre de diagnostic de son institution par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
C’est en présence du ministre en charge de l’Emploi et du Travail, Lansana Komara, de celui de la Santé, Nyankoye Lama, et des responsables des hôpitaux de Kipé, Donka et Ignace Deen, qu’a été coupé le ruban inaugural de l’abri de ce matériel, ayant couté 127 854 $ (soit 1 154 515 950 GNF), avec une combinaison des systèmes de stérilisation et de broyage et un volume de chambre de 150 litres, pour une capacité de traitement de 45 à 67 kg de déchets par heures.
Après avoir exprimé ses chaleureux remerciements à l’organisation internationale, le directeur Sankhon a dit : « L’OMS nous offre cet équipement moderne qui permettra désormais de mettre le personnel du centre et d’autres usagers à l’abri des risques liés aux déchets biomédicaux .
« Je voudrais ici prendre l’engagement qu’il sera fait bon usage de l’autoclave broyeur, afin de renforcer notre partenariat avec l’OMS, et permettre à d’autres structures de bénéficier de son appui », ajoutera-t-il, tout en assurant par ailleurs, que cette action les honore et les encourage à « plus d’effort et d’engagement, pour l’amélioration des conditions de vie de nos assurés sociaux en particulier, et de l’ensemble de populations de Conakry et d’ailleurs, en général. »
Quant à lui, très honoré de cette invitation, Georges Alfred Ki-Zerbo, le représentant de l’OMS, a expliqué la signification que revêt cette action pour les deux parties : « En effet, les déchets liés aux soins de santé constituent un réservoir de micro-organismes susceptibles d’infecter les patients hospitalisés, les personnels de santé et le grand public. Les autres risques infectieux potentiels sont notamment le rejet dans l’environnement de micro-organismes pharmaco-résistants présents dans les établissements de soins ».
Il a enfin réaffirmé la disponibilité de son institution à « continuer à travailler, de concert, avec toutes les parties prenantes, pour contribuer à l’amélioration de la santé et du bien-être des populations guinéennes, à travers la couverture santé universelle, la sécurité sanitaire et la protection des groupes vulnérables ».
Pour sa part, le ministre Komara, très content de ce don, qu’il a qualifié de « grand bijou », a félicité le directeur Sankhon pour les efforts consentis dans le développement de la CNSS ; il a remercié l’OMS et estimé que « cela va nous éviter beaucoup de contamination dans nos hôpitaux, des maladies graves, les bactéries ».
A rappeler que cette initiative avait été l’objet d’une promesse de l’OMS, qui avait effectué une visite de travail, il y a quelques mois, à la CNSS.