connus des Guinéens sans exclusion. Le premier régime guinéen avait son univers concentrationnaire et ses victimes nombreuses. Le second aussi avait fait ses siennes.
La junte militaire a aussi ses victimes. Le régime Condé n’en est pas l’exception. Ces spirales de violences d’Etat, récurrentes, impunies, ont enfanté une crise de confiance verticale : celle-là entre l’Etat et ses citoyens.