Hapsatou Sy pense à quitter «Les terriens du dimanche» et à déposer plainte contre Eric Zemmour, invité de l’émission de C8 dimanche. La chroniqueuse accuse le polémiste de l’avoir insultée, ainsi que ses parents.
Les débats entre Eric Zemmour et les chroniqueurs des «Terriens du dimanche» ont fait des étincelles dimanche. Hapsatou Sy n’est pas sortie indemne de son face à face avec le polémiste. Sur Twitter, elle a expliqué que cette rencontre avec l’auteur «hargneux, insultant et agressif» sur le plateau de Thierry Ardisson a été «le plus douloureux» qu’elle a vécu à la télévision. «Je vous informe réfléchir à déposer plainte contre Mr Zemmour. Sur le plateau, j’ai subi des insultes graves ainsi que mes parents. Très affectée par la violence de la scène que j’ai eu à vivre et que vous n’avez pas vu ce soir, je réfléchis à quitter l’émission», a-t-elle ajouté. «Il ne gagnera pas cette fois. j’ai tous les éléments en ma possession. Il ne s’en sortira pas indemne. Et pour mes parents et mon identité insultés ce soir, j’irai jusqu’au bout quelques soient les conséquences. A bon entendeur».
Durant l’émission dimanche, Eric Zemmour a notamment reproché à Hapsatou Sy de porter un prénom à consonance africaine. «Votre mère a eu tort [de la nommer de cette manière]», lui a-t-il lancé. «Ma mère a eu tort? Vous voudriez qu’elle m’appelle Marie? Ou des prénoms qui ne lui inspirent absolument rien? Vous voudriez donc que je m’appelle comment?», lui a-t-elle demandé, agacée. «Corinne, ça vous irait très bien», a-t-il répliqué.
Zemmour, qui estime que les Français devraient porter des prénoms issus du calendrier chrétien, a également expliqué à Gilles William Goldnadel qu’il trouvait le prénom «William» «limite» et que «Nathalie» aurait été «mieux» pour Natacha Polony. Le ton est d’ailleurs monté entre lui et l’ancienne chroniqueuse d’«On n’est pas couché» durant l’émission, notamment lorsqu’ils ont échangé leurs points de vue sur la théorie «grand remplacement» de Renaud Camus, soit le remplacement de la civilisation européenne par les immigrés.