Dixinn est avec l’UFDG. A l’issue de l’installation des exécutifs communaux, Samba Diallo a épousé le ‘’J’y suis et j’y reste’’, contre le gré d’un certain Aboubacar Soumah, rongé par la haine, la revanche et les excès. Samba Diallo a connu le report des voix des conseillers de l’UDG de Mamadou Sylla, tel que mentionné dans l’alliance signée entre le président de l’UDG et celui de l’UFDG.
C’est donc chose à Dixinn : Samba Diallo est installé avec les bons offices de l’UDG. L’UDG n’était pas obligée de suivre une quelconque alliance avec l’UFDG. Pour la simple et unique raison qu’Abdoulaye Bah continue de provoquer le nouvel élu issu de l’UDG, avec la compromission du RPG à Kindia. L’UFDG a manqué de vigilance et a fait une grosses erreur de casting, à Kindia. L’UDG avait dit qu’elle allait présenter un candidat. Et Dalein était informé. Ainsi que nombreux autres cadres du parti. Ils n’ont jamais voulu prendre le candidat UDG au sérieux. Pour eux, c’est un tocard inéligible.
Aujourd’hui, à peine élu, l’UFDG attente un procès. Le climat irrespirable qui prévaut actuellement à Kindia n’est pas de nature à honorer l’UFDG. Dalein doit jouer le jeu : accepter son échec et prendre acte de l’élection du nouveau maire de Kindia. Le grand perdant serait certainement Abdoulaye Bah. Mais, en politique, sait-on jamais ! De toutes les façons, le désordre qu’il crée et entretient à Kindia, malgré la mascarade orchestrée, pourrait bien aller contre lui. Il lui revient de se ressaisir : « Kindia m’a installé légalement. C’est moi que les citoyens ont choisi, alors je suis le maire. Actuellement à Kindia, il y a le faux maire Mamadouba Bangoura et le vrai maire Abdoulaye Bah. La population de Kindia ne paye plus de taxes, car elle ne va pas payer cela à un faux maire. J’avais obtenu 22.140 voix. Ce qui m’avait donné 22 conseillers à Kindia. Nous sommes dans cette situation de crise. Actuellement, il n’y a rien à la commune. Aucune activité ne bouge. Pendant 23 jours, les commerçants de Kindia n’ont pas travaillé. » Abdoulaye Bah ne doit pas se féliciter de cette situation de crise, car, elle finira bien par agacer ceux-là même qui l’ont élu.
Déjà, on annonce la démission d’un grand leader de mobilisation au compte de l’UFDG à Kindia. Il s’agit du Secrétaire administratif, puis Directeur de campagne, pour garantir la dynamique de l’UFDG à Kindia. Cette motivation est motivée par : «la non prise en compte de mes recommandations par les responsables de l’UFDG de Kindia. Or, le respect de ces recommandations visait essentiellement à éviter aux paisibles populations de Kindia, les violences perpétrées lors de l’installation des exécutifs communaux ; l’insuffisance notoire de respect de certains responsables de l’UFDG de Kindia vis-à-vis de la notabilité de la localité, crachant sur les valeurs et l’aspect sociologique du milieu ; mon exclusion par les responsables de l’UFDG de toute prise de décisions importantes à leurs yeux, au simple motif que je garde toujours des réserves, clairement justifiées pour la plupart du temps. Il s’agit, à titre de preuve, de la fermeture des boutiques pendant 28 jours, à la déception générale de la population. »
C’est dire que si l’UDG a accepté de respecter les accords à Dixinn, l’UFDG doit, en désespoir de cause, accepter de vivre un fair-play avec la nouvelle équipe de Kindia. Les législatives arrivent. Tout est à revoir. L’enjeu est de taille. Le calcul mesquin n’a plus sa place.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com