Grève du SLECG-Manifestations politiques : le gouvernement Kassory reste ferme mais ouvert à un dialogue constructif
Dans une nouvelle sortie médiatique, le Premier ministre, Dr Ibrahima Kassory Fofana, vient de réaffirmer sa fermeté dans la gestion de la grève des enseignants et du bras de fer politique avec l’opposition républicaine, emmenée par Cellou Dalein Diallo. Le chef du Gouvernement guinéen s’est toutefois dit ouvert à un dialogue dépassionné et constructif pour sortir le pays de cette impasse sociopolitique qui n’a que trop duré.
En effet, depuis le 3 octobre dernier, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a lancé un mot d’ordre de grève sur toute l’étendue du territoire national pour obtenir du gouvernement les 8 millions de francs guinéens comme salaire de base pour chaque enseignant, du primaire au supérieur en passant par le secondaire et le professionnel. Des revendications salariales que tous les observateurs avertis et sérieux trouvent irréalistes. Sous la gouvernance Alpha Condé, force est de constater, avec bonheur, que les choses ont positivement et considérablement changé dans le secteur stratégique de l’Education en Guinée : plus de 100% d’augmentation du salaire des enseignants depuis 2010; construction de nouvelles salles de classes aussi bien à Conakry que dans les villes et villages de la Guinée profonde ; restauration de la rigueur autour des compositions de passage en classe supérieure et des examens nationaux (Certificat d’Etudes Elémentaires, Brevet d’Etudes du Premier cycle, Baccalauréat) ; renforcement des capacités des cadres des trois départements en charge de l’Education, etc.
Mais en dépit de tous ces efforts significatifs consentis par les différents gouvernements du Professeur-Président Alpha Condé, certains syndicalistes ont décidé de s’engager dans une voie sans issue, en faisant croire aux très respectables enseignants en situation de classe qu’ils peuvent décrocher la lune pour eux. D’où cette demande de paiement des 8 millions de francs guinéens comme salaire de base. Il va falloir donc, à un moment donné, que le syndicaliste Aboubacar Soumah et ses camarades du SLECG, reviennent à de meilleurs sentiments en acceptant la main tendue du Premier ministre pour permettre à tous les élèves guinéens de reprendre le chemin de l’école, dans la sérénité et l’enthousiasme.
Sur le plan politique, l’on peut dire que ce sont les manifestations à répétition de l’opposition républicaine qui continuent d’empoisonner littéralement la vie de paisibles citoyens de la capitale. Au regard de cette situation de plus en plus préoccupante, le gouvernement a dû prendre ses responsabilités en interdisant, pour d’évidentes raisons de sécurité, toute forme de manifestation dans le pays. L’on a procédé ensuite à l’installation des P.A dans certains endroits sensibles de Conakry pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Ce qui, comme il fallait s’y attendre, n’a pas été du goût des opposants au régime Condé et de certains activistes de la société civile.
Pour tous les Guinéens patriotes et républicains, l’on ne peut qu’applaudir des deux mains, la restauration de l’autorité de l’Etat ainsi que la mise en œuvre de l’ambitieux et réaliste projet de société du grand bâtisseur, doublé du visionnaire qu’est le Professeur Alpha Condé, premier président démocratiquement élu de la Guinée indépendante.
IBRAHIMA SORY CISSÉ