Aissatou Barry, journaliste scientifique : « La femme n’est pas une victime, elle est leader. »
Ancienne étudiante de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication(ISIC) de Kountia, Aïssatou Barry est journaliste scientifique au sein de l’Association des Journalistes scientifiques de Guinée. A l’occasion de la COP24, elle a été choisie pour représenter leur association en tant qu’envoyée spéciale en Pologne.
Unique fille de sa mère, elle a depuis longtemps de la passion pour le journalisme scientifique et l’environnement. Des reportages concernant la dégradation de l’environnement qui conduit au réchauffement climatique, elle en a fait. Aujourd’hui, son rêve est en train de se réaliser grâce à sa détermination et son sérieux. Depuis la semaine dernière, la petite Aïssatou de l’école primaire de Hamdallaye, représente l’AJSG à la grande rencontre internationale sur les questions environnementales. Cela est rendu possible grâce à l’appui de la Fondation Hirondelle où elle a fait son immersion professionnelle en 2015. Avec le concours de la Fédération mondiale des journalistes, l’ancienne secrétaire de rédaction et rédactrice en chef de l’équipe d’immersion à Hirondelle a suivi beaucoup de formations en journalisme scientifique en Guinée et dans certains pays de la sous-région.
Avant son départ pour la Pologne, la vice-présidente de cette association et ses camarades ont entamé des activités sur les conséquences du réchauffement climatique sur les populations paysannes. Elle dit être rendue à Dubréka, Coyah où l’environnement est sérieusement menacé. A son retour, elle projette une sortie d’activités sur Kitikata, une zone aussi menacée par la montée des eaux.
Pologne, elle réalise des reportages, interviews et autres travaux liés à cette conférence mondiale.
Aux femmes et filles, elle demande à chacune de vivre sa passion et surtout de ne pas baisser les bras, car, pour elle : « La femme n’est pas une victime, elle est leader. »
Dieudonné Aly KOMANO