Arrivés en février 2015, à la tête de l’Office National de Formation et de Perfectionnement Professionnel ( ONFPP), Lucien Beindou Guilao et ses collaborateurs, n’ont pas mis du temps pour prendre les choses en main.
Ainsi, dès après leur prise de fonctions, un diagnostic complet de l’ONFPP a été fait. Ceci, pour permettre à la structure de se projeter vers l’avenir, avec un plan stratégique de formation et de perfectionnement pour 2015-2020.
A ce jour, des milliers de jeunes et de femmes des secteurs formels et informels, ont été formés par l’ONFPP.
«Entre 2015 et 2020, on a mis un plan stratégique en place et on s’appuie sur la gestion axée sur les résultats, pour l’opérationnalisation de ce plan. Aujourd’hui, pour le secteur privé, on a formé 4 200 employés. Nous avons formé 7.000 femmes aux activités génératrices de revenus. Nous avons également formé 500 ou 600 jeunes à (GME), gérer mieux l’entreprise… On ne baigne pas dans l’autosatisfaction, parce que les besoins sont énormes… Avec les moyens qu’on a, on va couvrir les besoins que ça pourrait couvrir. Nous pensons qu’à l’horizon 2020, on sera encore meilleur qu’aujourd’hui, et c’est ça notre objectif», a confié le directeur général de l’ONFPP.
L’Office National de Formation et de Perfectionnement Professionnel, a été créé par décret présidentiel en 1986, avec pour mission principale, l’application de la politique du gouvernement en matière de formation et d’apprentissage, en vue d’adapter les formations aux besoins des entreprises.
Il est coiffé par un conseil d’administration tripartite, composé du secteur privé, des syndicats et d’un collège de l’Etat.
Abdourahmane Diallo