C’est un euphémisme que de dire que ce n’est pas la grande sérénité en ce moment à la SOGUIPAH.
L’atmosphère y est acariâtre sous le magistère du nouveau Directeur Général, accusé de vouloir faire de l’exclusion et les promotions par affinité.
Pire, commente-t-on dans le milieu des travailleurs, le bohème est la vie de l’entreprise avec trois mois d’arriérés de salaires impayés pour les cadres et agents de maîtrise.
Cette semaine, le nouveau patron déjà sous le feu des critiques très acerbes pour sa gestion jugée controversée, focalise l’actualité en mettant au dehors plus d’une dizaine de cadres.
Les partants au nombre de 14, croient comme dogme que ce licenciement est arbitraire et orienté contre les cadres venant d’ailleurs.
Une accusation que le désormais ex chef service financier adjoint de la SOGUIPAH défend à visage découvert.
Nous l’avons joint au téléphone, lisez son récit !
« Ils ont fait un licenciement arbitraire, orienté contre les jeunes cadres venant d’ailleurs. Ils disent que c’est à cause de notre absence et pourtant on a fourni tous les rapports médicaux. Mais, malgré tout ça, le DGA nous a dit que le DG l’a instruit de nous dire de rester chez nous et qu’ils vont gérer leur entreprise chez eux là-bas . On a travaillé plus de 13 ans à la SOGUIPAH et depuis 2014, l’entreprise nous a demandés de lui accorder des avantages : location véhicule… Ça fait 4ans et demi, ces dettes sont comptabilisées, j’en suis témoin parce que c’est nous qui passions les écritures. S’ils sont passés au licenciement, ils n’ont qu’à penser à payer nos droits. Mais nous licencier sans payer nos dettes et nos indemnités, donc nous mettre comme ça à la porte, c’est ce qu’on ne comprend pas », s’est-il plaint.
Par ailleurs toutes nos tentatives pour joindre le directeur général, se sont avérées infructueuses. Chose qui n’est pas étonnant connaissant le caractère réservé et introverti de l’homme répulsif des médias.