Front anti-nouvelle constitution : beaucoup d’agissements pour rien !
A l’évidence, les membres des différents mouvements anti-nouvelle constitution se plaisent de plus en plus à se poser en citoyens intouchables, irréprochables, patriotes, en lutte contre d’autres Guinéens dont le seul crime est d’avoir eu le courage de se prononcer ouvertement et librement pour l’adoption d’une Loi fondamentale par voie référendaire dans leur pays.
Parmi ces mouvements qui s’agitent à longueur de journée, aussi bien en Guinée qu’à l’international, pour se faire désespérément de la publicité, il y a notamment le Front national pour la défense de la Constitution(FNDC) et les Brassards rouges de Guinée (BRG).
Le FNDC, créé le 3 avril 2019, a pour coordinateur un homme qui, pour des raisons qui lui sont propres, nourrit une haine viscérale contre l’actuel locataire de Sékhoutouréya et son régime. Il s’agit en effet d’Abdourahamne Sano de la PCUD, que beaucoup accusent d’être un militant de l’opposition radicale déguisé en activiste de la société civile. Le Professeur-Président Alpha Condé l’a nommément cité lors d’une rencontre au siège du RPG Arc-en-ciel, comme étant quelqu’un qui verse dans de la subversion. Selon des sources, il aurait été ces dernières années le premier soutien du SLECG d’Aboubacar Soumah pour perturber la vie scolaire par des grèves intempestives à répétition. Au sein de ce même FNDC, il y a Sékou Koundouno de la Cellule Balai citoyen qui, selon un communicant du RPG Arc-en-ciel (au pouvoir), aurait fait sous la transition CNDD, avec zèle, la promotion du concept ‘’Dadis doit rester’’. Sans oublier Sidya Touré de l’UFR et Cellou Dalein Diallo de l’UFDG, deux anciens Premiers ministres, qui, à des degrés différents, ont été comptables de la gestion du pays sous feu le général Lansana Conté. Quant aux Brassards de Guinée, pilotés par Lansana Diawara de la MOAG (Maison des ONG et Associations de Guinée), ils ont fait pour le moment le choix de réagir négativement, à travers des communiqués et des déclarations, à tout acte visant à leurs yeux la modification de la Constitution en vigueur en Guinée depuis mai 2010 ou à tout projet de 3ème mandat pour le président Alpha Condé.
Pour tous les observateurs avertis, en lieu et place de ces agissements et autres fuites en avant, ces mouvements anti-nouvelle constitution ou anti-troisième mandat devraient faire preuve de discernement et de retenue dans leur démarche. La souveraineté appartient uniquement au peuple qui, sur des sujets importants, peut ou doit être consulté par voie référendaire.
Les agissements des membres du FNDC ou des Brassards rouges ne pourront, en aucun cas, empêcher l’organisation d’un référendum pour permettre au peuple souverain de Guinée de se prononcer sur l’adoption d’une nouvelle constitution. A bon entendeur, salut !
IBRAHIMA SORY CISSE