Le livre de François Soudan, intitulé « Alpha Condé, une certaine idée de la Guinée« , a été dédicacé, ce jeudi, 25 juillet 2019, à Conakry.
L’événement a connu la présence des membres du gouvernement, des diplomates accrédités en Guinée, ainsi que des hommes de lettres.
Il est subdivisé en trois parties, à savoir les années ardentes, les années de braise et les années d’espoir et coûte cent mille francs Guinéens.
L’ouvrage relate en quelque sorte le parcours du président Alpha Condé, de la Sorbonne au palais Sekhoutoureya, en passant par la maison d’arrêt de Kaloum, mais aussi le combat de la mythique fédération des étudiants d’Afrique (FEANF).
Prenant la parole, le président de l’association des écrivains de Guinée, Facely 2 Mara, au nom de sa structure, a dit toute sa satisfaction par rapport à cet ouvrage.
« L’association des écrivains est heureuse, très heureuse même de prendre part à la dédicace de ce livre (…). Pour avoir publié, malgré qu’il soit le Guinéen le plus occupé et le plus préoccupé, l’association des écrivains de Guinée le félicite chaleureusement. Il faut être écrivain pour mesurer à sa juste valeur les douleurs que provoque l’écriture. Puisse l’exemple du président de la République, susciter dans une courte période la multiplication par trois du nombre des écrivains Guinéens », a-t-il souhaité.
Kiridi Bangoura, ministre secrétaire général à la présidence, a dans son témoignage décliné quelques traits de caractère du président de la République.
« Avec lui (Président de la République), on découvre tous les jours que rien n’est impossible et que d’ailleurs, c’est ce qui est impossible qui est la priorité, le seul objectif (…). L’autre trait de caractère que j’aimerai que vous ayez à l’esprit en lisant le livre, c’est la tolérance. Il est curieux de tout et tout sujet de sa conviction ou de sa préoccupation devient un sujet d’étude qu’il fréquente avec assiduité, tolérance et modestie. C’est quelqu’un de très complexe. C’est un homme aussi de l’écrit et de la lecture. Vous ne vous comprenez jamais assez bien que si vous lui faites une note. Donc l’écrit, chez lui, est une seconde nature. C’est le processus de réflexion le plus intime et le plus fort chez lui », a-t-il fait savoir.
Tibou Kamara, ministre de l’industrie et ministre d’Etat conseiller personnel du président Alpha Condé, est également allé dans le même sens que son prédécesseur.
« Il l’a dit dans le livre, qu’il a un défaut. C’est la franchise. Je pense que cela l’aide beaucoup dans ses relations avec les autres et ça permet également d’éviter un certain nombre de travers et de pratiques que nous connaissons dans le pays. L’autre chose qui est remarquable chez le président Alpha Condé, il faut pouvoir distinguer l’homme du personnage politique. Et je pense que de loin, on a un jugement et lorsqu’on l’a pratiqué, on a également un jugement. Il est aussi constant dans l’amitié que dans l’adversité. L’autre leçon que je tire de ce livre, c’est la patience de l’homme », a mentionné le conseiller personnel du chef de l’Etat.
Albert Damantang Camara, également conseiller à la présidence, a quant à lui indiqué qu’en lisant ce livre, lui qui croyait connaître le président Alpha Condé, s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup de choses qu’il ne savait pas.
Il a par ailleurs souligné avoir relevé quatre points dans le livre, à savoir la constance, l’encadrement des gens, le panafricanisme et le réalisme politique du professeur Alpha Condé.
Il fait dire que cet ouvrage dédicacé ce jeudi, a été publié il y a quelques mois aux éditions Favre-La Revue.
Abdourahmane Diallo