La paralysie dans les activités économiques, les actes de vandalisme, les violences, l’instabilité et les morts d’hommes ne constituent guère, ni pour l’opposition, ni pour la mouvance présidentielle, et moins pour les organisations de la société civile des éléments de communication pour justifier leur réussite ou leur échec. Ces actes dénotent plutôt de l’irresponsabilité de chaque acteur investi d’une parcelle d’autorité ou de responsabilité qui, devant son regard et son silence coupable n’a levé son petit doigt pour dire halte, ça suffit !
Ces violences et ces morts d’hommes auraient pu être évités. Mais tenez-vous bien, les grandes révolutions font leur chemin un pas après l’autre. Sur ce, il ne faut jamais courir, même avec le petit des pas.
Certes, vous aviez peut-être pris l’habitude de minimiser les crises ; d’en faire en une opération de communication çà et là. Mais sachez qu’une foule en colère est dépourvue de raison. Et, toutes celles et ceux qui ont fait preuve de silence en payeront les frais.
Cependant, il est encore grand temps, Mesdames et messieurs de vous décider. Car le pire reste à envisager si rien n’est fait de part et d’autre.
Ce pays mérite mieux que tout ce dont il est victime aujourd’hui pour avoir payé de lourd tribu depuis son accession à l’indépendance jusqu’à nos jours.
Nous condamnons et regrettons les cas de morts d’hommes et des violences enregistrés au cours de cette journée de manifestation. Nous exigeons que les responsabilités soient être situées ; un mort de plus, est un mort de trop.
Aly Souleymane Camara, Citoyen de la République de Guinée !