#Notre_histoire
Les drames de la compagnie Air Guinée…! Nous demandons les explications de Mamadou Cellou Dalein Diallo et ses consorts.
Les Ministres qui ont géré les Transports en Guinée entre 1996 et 2001, doivent présenter des excuses publiques au peuple de Guinée. La Guinée fut avec l’Éthiopie, les premiers pays de l’Afrique noire ayant des compagnies aériennes avec des commandants de bord locaux. La première femme pilote africaine est une guinéenne, Ramatoulaye Diallo. Aujourd’hui, vous êtes fiers quand le Sénégal achète un Boeing. L’Ethiopie a fêté l’achat de son centième avion. La Guinée continue toujours à végéter les drames de 1996-2001.
Voici la situation de la compagnie AIR GUINEE, 1ère compagnie nationale et indépendante de la sous-région, avant 1984:
1 Boeing 707 intercontinental.
1 Boeing 727 sous-régional.
1 Boeing 737 national.
3 ïl 18
3 AN 24
2 AN 12
1 YAK 7
1 YAK 40
1 hélicoptère PUMA
NB : Tous les pilotes, mécaniciens et personnel de bord etaient des Guinéens.
La Guinée avait 4 pistes d’atterrissage à dimension internationale de 3000 m : Conakry, Faranah, Kankan et Labé.
Des aérodromes ont été construits à Kissidougou, N’zérékoré, Boké, Koundara, Labé et Kankan. À l’époque, nos pèlerins partaient en premier à la Mecque, avec un tarif moins cher par rapport aux autres pays de la sous-région.
Les principales villes du pays étaient desservies par AIR Guinée. C’est AIR Guinée qui transportait en plus des pèlerins Guinéens, ceux du Sénégal, du Mali, de Guinée-Bissau, du Libéria, de la Gambie et de la Sierra Leone.
Aujourd’hui, c’est l’un des artisans de la destruction de ce bijoux national, Kôtô Cellou Dalein Diallo, qui nous parle de la bonne gouvernance.
L’histoire est têtue. Le plus grand crime économique qu’un cadre peut infliger contre son pays, c’est la dépatrimonialisation de ses infrastructures publiques. Car, elle efface une partie de l’histoire vivante d’un peuple.
Voilà chers jeunes de l’UFDG ce que vous ne savez pas dans l’histoire de votre leader. Certes, il a posé des actes positifs : construction de la route Kouroussa-Kouremalé avec deux grands ponts sur les fleuves Tinkisso (Bafinda) et Niger (Djoliba); la construction de la route Macenta-N’Zérékoré avec le pont de Sérédougou; la construction de l’autoroute le Prince de Conakry… Il fut avec Banan Sidibé les Ministres des Travaux Publics et Transports, qui ont construit beaucoup de routes. Mais, Mamadou Cellou Dalein Diallo reste de loin, celui qui a plus dépatrimonialisé nos infrastructures aériennes, routières, minière et ferroviaires. Ces passifs dépassent énormément ses actifs, qui font que son bilan est très négatif. Surtout les cas du chemin de fer Conakry-niger, l’aéroport international Gbessia Conakry, Pechnney Fria vendu à ACG Russal en 2004 (Cellou Dalein Diallo était Premier Ministre).
J’y reviens pour le chemin de fer Conakry-niger, avec l’arrêt de l’autorail en 1995 et le déterrement des rails entre 2002 et 2004.
IBRAHIMA SORY CISSE