Scène politique guinéenne : Que de contrevérités au sujet du PGR !
Le Parti Guinéen de la Renaissance (PGR) serait-il perçu sur la scène politique guinéenne comme une formation à même de faire ombrage à ceux qui sont considérés jusqu’ici comme les poids lourds de la vie politique de notre pays ? Cette pertinente question mérite vraiment d’être posée.
Ce parti, animé par de jeunes cadres qui nourrissent de nobles ambitions pour leur pays, faisait partie des formations politiques dont la candidature a été retenue, après paiement de la caution, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en vue du scrutin législatif du 22 mars.
Mais pendant la campagne électorale, l’on s’en souvient, le parti a reçu pas mal de coups bas de la part des adversaires certainement jaloux et tapis dans l’ombre. A Faranah par exemple, ses responsables ont été victimes de tracasseries, d’intimidation et de menaces. Certains individus malintentionnés, pour des raisons que l’on ignore, se sont arrogé le droit d’aller à Sékhoutouréya colporter des mensonges, des contrevérités, des ragots, des médisances, des propos malveillants à l’encontre du PGR, qu’ils ont présenté, à tort, comme un parti d’opposition. Oubliant que le Parti Guinéen de la Renaissance (PGR), créé en 2009 par Ibrahima Sory Condé (cadre au ministère du Budget), Ibrahima Sory Cissé de la CNSS et feu Baldé de la BCRG, a été membre à part entière de la première alliance politique du RPG originel. Il s’agit de l’APC (Alliance pour le changement). C’était bien avant 2010. Et entre les deux tours de la présidentielle de 2010, le PGR s’est rangé derrière le candidat du RPG, le Pr. Alpha Condé, pour la suite que tout le monde sait.
L’on a appris ces derniers jours, avec effarement, que le véritable patron du PGR, celui qui le financerait dans l’ombre pour des visées politiques à moyen terme, serait un haut cadre de l’administration publique ou de la présidence. Ce qui est à des années-lumière de la vérité. Le PGR est financé à partir des cotisations de ses membres qui suent sang et eau pour le maintenir à flot. Que cela soit clair pour tout le monde. Mais comme dit l’adage français, celui qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. L’évidence est que l’on ne peut jamais empêcher le soleil de se lever. Les adversaires politiques déclarés ou cachés pourront continuer à le voir à travers le prisme déformant de leurs préjugés, à l’accuser de tous les péchés d’Israël, à le faire passer pour ce qu’il n’est pas, le PGR, le parti champion, fera irrésistiblement son petit bonhomme de chemin sur la scène politique guinéenne. Ce n’est qu’aune question de temps. A bon entendeur, salut !
FANTA CAMARA