Le politologue Lamine Toure flingue encore le nain politique, Cellou Dalein Diallo.
» Un arbre qui tombe, fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse « . Après l’échec de sa tentative d’alliance avec la Basse Côte par le biais du très controversé Kountigui El hadji Sékouna, l’ex-chef de file de l’opposition guinéenne s’achemine désormais vers la Guinée forestière. Ses appels du pied envers la Communauté Guerzé, vise à faire revivre l’alliance contre-nature qu’il avait nouée à une époque avec Capitaine Moussa Dadis Camara .Une alliance qui n’avait fait qu’un tour de piste . »Vouloir être l’ami de tous , on rend son amitié douteuse » disent les Français. Cellou Dalein semble sous-estimer l’ampleur du rejet de sa politique manifestée par les populations guinéennes à l’issue du double scrutin du 22 mars 2020 . Le gouffre se creuse entre l’illusion et la réalité. Chaque refus de participer à une échéance électorale , donne le regret d’une occasion manquée. » Si vous n’essayez pas de réussir, vous ne risquez pas d’échouer. » Pour l’opposition, c’est toujours tentant de tirer parti des ennuis du gouvernement, mais parfois il vaut mieux se tenir tranquille , car l’opinion publique est d’humeur changeante . Si vous cherchez à la manipuler , mieux vaut être prudent , sinon vous êtes fini. Si ce n’est pour des considérations irrationnelles et communautaires , comment peut-on préférer ceux qui sont cernés par des affaires douteuses à un bâtisseur, qui est en train de poser des actes indélébiles pour maintenant et pour la postérité ? Quelle cécité volontaire ! Ces gens spectaculaires font beaucoup de bruit , mais le bruit n’ éteint pas le feu ..Après avoir chauffé à blanc la Communauté internationale, celle-ci était loin de penser que le lendemain du double scrutin du 22 mars 2020 serat aussi paisible .Cellou Dalin affirme qu’être chef de file n’est pas pour lui un objectif, mais être Président de la République qui constitue sa vocation certes , mais certainement chef de file était une plateforme. Il n’est plus ni l’un ni l’autre , c’est comme quitter le sommet d’un cocotier et tomber dans un puits , même pas à terre . L’histoire ne se répète jamais tout à fait , mais les schémas qui émergent offrent l’inquiétantes similitudes. Depuis la Guinée est en proie sans cesse à des tentatives de déstabilisation de la part de ses ennemis extérieurs et intérieurs, ainsi les tragiques évènements dont elle est souvent sur son territoire, relèvent de cette logique. Les récents événements de Coyah et Dubrêka sont la suite logique de déstabilisation. Il est vrai que que presque tous les changements importants dans L’histoire d’un pays sont accompagnés de violences . En Guinée, cette violence est initiée, amplifiée et véhiculée par les partisans de l’ufdg. Une formation politique qui n’a ni la maturité nécessaire ni le caractère indispensable pour gouverner . Ils désirent que le pouvoir soit donné à leur champion comme une voiture qu’on lui apporte avec clé de contact déjà enclenchée . Il n’aura plus qu’à s’installer au volant .De par l’expérience du passé ces événements ont tourné au tragique par l’exacerbation de la tension par les militants de l’ufdg dont le président aura promis de rendre la Guinée de Alpha Condé ingouvernable. Le Préfet de Coyah a décrit des manifestants armés de coupe- coupes , de lance-pierres , de couteaux , des chevrotines lancées par des fusils de calibre 12 de fabrication locale . De toute façon les études balistiques des balles pourront permettre d’appréhender les éventuels criminels quel que soit le rang auquel ils appartiennent Sans avoir été témoin oculaire , de telle pratique relève de la coutume à l’ufdg, l’armée guinéenne n’est pas équipée d’armes blanches . Comment et pourquoi un événement qui n’est pas anodin certes, peut-il se solder par mort d’hommes ? Il n’est un secret pour personne que les partisans de l’ufdg font feu de tout bois , le moindre évènement ils cherchent à le dramatiser . Une formation politique républicaine qui aspire conduire les destinées d’un pays. Ses dirigeants n’ont ni l’expérience ni la compétence que procure l’exercice du pouvoir. Comment faire confiance à ces gens-là ? Nous devrions éviter que les ambitions contrariées de certains individus les amènent à mettre en péril la paix et la sécurité dans notre pays . Mais paralyser le pays n’est jamais bon . Non seulement ils en subissent les conséquences, de plus ils savent très bien que c’est totalement irresponsable .Aucune personne lucide ne se reconnait dans l’évolution de cette mentalité belliqueuse . De toute façon, s’il y a bien des gens qui doivent être trimballés au TPI ( Tribunal pénal international ) c’est bien eux qui ont envoyé et continuent d’envoyer des enfants dans la rue pour manifester . Esperons qu’ils ne feront pas l’erreur de porter plaine au TPI , car de plaignant, ils se feront placés sur le banc des accusés .Il y a bien des batailles perdues d’avance . Il est relativement facile de déclencher des hostilités ; les terminer est une autre histoire. Des innocents meurent , des conséquences imprévues émergent ; une situation déjà critique peut empirer . Les erreurs des autres , n’est pas notre faute . Covid19 oblige : lavez-vous les mains , portez vos masques !