Manifestations de rue : le FNDC joue son va-tout !
Pendant que tous les Guinéens patriotes sont préoccupés au plus haut point par la propagation de l’épidémie de coronavirus dans leur pays, les leaders du FNDC (Front national pour la défense de la constitution), dans un communiqué en date du 15 juin 2020, appellent curieusement les populations de Conakry à se préparer pour participer MASSIVEMENT à ce qu’ils considèrent comme la Marche pour la liberté et l’alternance démocratique prévue le mercredi 08 juillet 2020. Une marche qui, à les en croire, devrait partir du rond-point de la Tannerie pour le Palais du Peuple en passant par l’autoroute Fidel-Castro.
Mais pour tous les observateurs sérieux, l’heure devrait être à la mobilisation de toutes les forces vives pour bouter le coronavirus hors des frontières du pays et non aux manifestations de rue désordonnées pouvant favoriser la propagation rapide de la terrible maladie, avec toutes les conséquences que cela comporte.
Face donc à cette énième menace, il est à espérer vivement que l’Etat saura prendre à temps toutes les dispositions idoines pour contrecarrer ou mettre en échec tout plan diabolique visant principalement à semer le chaos dans le pays et à déstabiliser ainsi le régime du premier président démocratiquement élu de la Guinée indépendante : le professeur Alpha CONDE.
C’est pourquoi, tous les Guinéens patriotes se doivent de redoubler de vigilance, surtout en ces temps de terrorisme. Notre maison commune, la Guinée, ne doit et ne peut brûler, parce que des gens assoiffés de pouvoir veulent à tout prix arriver à leurs fins politiques.
En septembre 2019, l’on s’en souvient, le président de la République, Pr. Alpha Condé, avait donné des instructions fermes à son Premier ministre afin qu’il organise des consultations nationales sur la nécessité ou non de doter notre pays d’une nouvelle constitution. Le FNDC d’Abdourahamane SANO et l’Opposition républicaine emmenée par Cellou Dalein Diallo ont préféré bouder lesdites consultations.
A la surprise générale, pendant que le processus électoral battait son plein, les commissaires de la CENI issus des rangs de l’opposition ont unilatéralement suspendu leur participation aux travaux de l’institution chargée d’organiser des élections en Guinée. Et lorsque les promoteurs de la nouvelle constitution (CODENOC) ont demandé, de bonne foi, un dialogue franc, sincère et dépassionné, les opposants (FNDC) ont opposé une fin de non recevoir. Quand il a été question également de déposer des listes de candidatures à la députation, pour des élections inclusives, Cellou Dalein Diallo et ses camarades ont préféré bouder. Ce qui n’a pas empêché les Guinéens, dans leur majorité, de se rendre aux urnes le 22 mars 2020 pour le double scrutin législatif et référendaire, avec la suite que l’on sait.
Et au lieu de faire son mea culpa pour avoir induit en erreur certains Guinéens, le FNDC, en proie présentement à de profondes dissensions pour cause de mauvaise gestion, croit désormais devoir jouer son va-tout en appelant les Conakrykas à battre le pavé le 8 juillet prochain, ignorant ainsi les pertinentes recommandations formulées par les experts de la santé dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
Fanta Camara