Lettre ouverte: À Monsieur le Président du parti UFDG, s’il vous plaît, allez à l’apaisement !
Les ivoiriens après plus de trois mille (3000) morts et un transfèrement du Président Gbagbo sont sur le chemin du Dialogue !
Le dialogue est un processus infini et non un avènement !
Vous devez être à l’écoute des cris de coeur de ces gentilles femmes privées de la présence de leur mari à leur côté. Mettez plutôt en mouvement tout votre entregent politique pour faciliter un dénouement heureux de cette crise électorale (pré, pendant et post)!
Je m’en voudrais de ne pas exprimer mes compassions publiquement pour les détenus (vos proches collaborateurs ), pendant ces moments très palpitants que traverse notre chère nation.
Il me sied avec votre permission de vous rappeler un tant soit peu, que pour l’avènement de cette gouvernance, j’y ai consacré aussi, toute mon énergie, ma tendre jeunesse et le meilleur de moi-même sans « trop demander » car se serait mentir, si je ne peux reconnaître avoir demandé quelques rétributions (somme toute, légitimes) même si la dynamique de ma détermination n’ait jamais été entamé eu égard le niveau des réponses à mes prétentions.
Inutile d’attirer votre aimable attention, sur le fait que la prison est le pire des scénarii ou réalités qu’on puisse souhaiter à un ennemi ! Cette douloureuse expérience de l’univers carcéral, je la partage avec vos proches dans une certaine mesure.
Mon action est plus motivée par le fait que je suis camarade de promotion à l’épouse d’une des épouses des détenus et il me revient de vous rappeler aussi, le cri de coeur d’une des épouses, sollicitant de ses compatriotes guinéens, des prières et bénédictions auprès de Dieu, pour la libération de son époux !
Enfin, je vous exhorte à vous faire violence, en mettant en prime, la vite libération de ces détenus proches de vous. Aujourd’hui, les exemples ivoiriens avec les ordonnances d’amnisties prises par le Président Allahsane Dramane Oouatara vis-à-vis d’une grande catégorie de détenus et d’exilés, est plus la résultante des bonnes prédispositions du Président du FPI qu’une volonté manifeste du Président actuel de la république de Côte d’Ivoire. Ceci, est un exemple qui doit absolument vous inspirer.
Aussi, la quintessence de la tribune de vos proches, visait essentiellement ou clairement en leur prédisposition à vite comparaître devant un juge du siège aujourd’hui, car seul capable ou à mesure de sceller leur sort et ils ne demandent pas mieux ! Ils sont tout à fait persuadés que ne peuvent plus rien faire, ni le parquet qui les poursuit, ni le cabinet d’instruction [ à mon entendement après l’ordonnance de renvoi devant le tribunal] encore moins l’exécutif fut-il Monsieur le Président de la République ( malgré la panoplie de privilèges à lui reconnue) qui peuvent au sens du droit leur tirer du pétrin !
Je vous prie, même si je suis profondément convaincu que cette situation est au coeur de vos vives préoccupations et priorités, d’être un peu diligent car indéniablement votre attitude conciliante pour faciliter un dénouement heureux rapide de la crise. Je vous invite à user de plus de stratégie pacifiste c’est-à-dire votre tête plus que le coeur car la République qui nous unit, a tous les arguments ou outils légaux pour préserver la paix! La « loi d’entente nationale » au Mali, est une des nombreuses voies à explorer si besoin est !
Je vous prie d’agréer Monsieur le Président du parti UFDG, à l’expression de mes sentiments distingués.
Souleymane DOUMBOUYA citoyen.