Au Canada, il existe un phénomène surprenant : le phénomène des Africains et Antillais, hauts cadres dans leurs pays d’origine mais qui ont pris la vilaine décision de tout abandonner derrière eux pour venir vivre sur le sol canadien. Sauf que le Canada ne reconnait pas tout de suite les qualifications et diplômes qu’ils avaient acquis dans leurs pays d’origine et donc il n’y a pas de boulots dans leurs domaines qui les attendent.
Les docteurs, les ingénieurs et les juristes sont les plus affectés par ce phénomème. Ce qui s’explique logiquement : la médecine, l’ingénierie et le droit tels qu’enseignés en Afrique et aux Antilles (et même en Europe et en Asie) ne sont pas directement homologables au Canada. Vous ne pouvez pas atterrir au Canada et vous voir confier sur-le-champ le poste de docteur, ingénieur ou juriste avec vos diplômes obtenus à l’étranger. Vous vous retrouvez face à l’obligation de retourner aux études une fois au Canada pour valider certains cours spécifiques ou tous les cours, si vous tenez vraiment à trouver un emploi dans votre domaine.
Retourner aux études pour des immigrants de 45 ans ou plus, mariés avec des enfants?? N’est-ce pas une mission impossible?? Redevenir étudiant et nourrir sa famille et soi-même avec quoi pendant tout ce temps?? Rien!
Alors faire demi-tour? Retourner dans son pays d’origine et faire face à la honte? Oui, la honte parce qu’on a déjà vendu tous ses biens et rendu sa démission au pays avant de prendre l’avion.
C’est ainsi que beaucoup d’Africains et Antillais qui étaient docteurs, ingénieurs et juristes dans leurs pays d’origine se retrouvent pris dans le douloureux piège de l’immigration. La plupart finissent par devenir conducteurs de taxis ou de Uber ou à travailler dans des entrepôts ou à faire du gardiennage. Ils sont plein au Canada.
Soyez sages et ne venez au Canada que quand vous êtes jeunes et que vous n’avez absolument rien à perdre!