De l’avis de tous les observateurs attentifs et objectifs, l’un des aspects positifs de la prise du pouvoir par le colonel Mamadi Doumbouya et ses compagnons du CNRD (Comité national du rassemblement pour le développement), c’est bien la liberté de ton et de mouvement accordée aux leaders politiques et aux activistes de la société civile.
Avant le 5 septembre, on le sait, la plupart des acteurs majeurs de la vie politique et de la société civile ont eu, à des degrés différents, des ennuis avec le régime du professeur Alpha Condé pour diverses raisons. Pendant ces onze dernières années, les deux principaux dirigeants de la transition CNDD (Moussa Dadis Camara, Sékouba Konaté) sont restés loin de la Guinée, à la grosse déception de leurs partisans. Tout comme le président du PEDN, l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté. Cellou Dalein Diallo et Dr Fodé Oussou Fofana de l’UFDG ont été empêchés de quitter le pays suite aux violences post-électorales de 2020. Des responsables du FNDC ont pris le chemin de l’exil. Sidya Touré de l’UFR a eu lui aussi toutes les peines du monde à se rendre à l’étranger pour ses soins médicaux.
Il aura donc fallu l’avènement du CNRD au pouvoir pour voir les choses changer dans le sens souhaité par la majorité des Guinéens.
Le chef de file de l’UFDG est entré en possession de son passeport. Ce qui lui a permis de se déplacer à l’étranger pour rencontrer ses sympathisants et prendre part à des rendez-vous importants.
Les deux anciens chefs d’Etat sous la transition CNDD, le commandant à la retraite Moussa Dadis Camara et le général à la retraite Sékouba Konaté, ont été autorisés à rentrer au pays. Ils sont venus au mois de décembre à Conakry pour fumer le calumet de la paix au palais Mohammed 5, sous l’égide du président du CNRD, président de la transition,
chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel patriote Mamadi Doumbouya. Une réconciliation qui a été saluée par tous les Guinéens soucieux de voir notre pays renouer avec la paix sociale, gage de tout développement durable.
Il y a quelques jours, c’est l’ancien Premier ministre Sidya Touré qui est rentré à Conakry après un long séjour en Côte d’Ivoire. Quant au président du PEDN, Lansana Kouyaté, il est annoncé pour le mardi 11 janvier prendre part, librement et pleinement, au débat politique pendant cette transition que tout le monde veut apaisée et inclusive.
Comme on le voit donc, sous le CNRD dirigé par le valeureux colonel Mamadi Doumbouya, les leaders politiques et les activistes de la société civile bénéficient d’une liberté de ton et de mouvement sans précédent dans l’histoire de la Guinée. Ce qui réjouit à plus d’un titre toutes celles et ceux qui rêvent de voir notre pays devenir un havre de paix et de démocratie où les libertés fondamentales sont respectées à la lettre.
Ibrahima sory CISSE