C’est le 2 octobre 2018 que les Guinéens, dans leur écrasante majorité, ont découvert le colonel Mamadi Doumbouya, alors commandant du Groupement des Forces Spéciales, l’unité d’élite de l’armée guinéenne. C’était à la faveur du défilé commémoratif de l’An 60 de l’indépendance de notre pays. La suite, on la connaît. Dans la matinée du 5 septembre 2021, cet ancien légionnaire ayant fait ses preuves sur de nombreux théâtres d’opération, a cru devoir prendre ses responsabilités avec ses amis pour sauver la Guinée, mettant ainsi fin aux onze ans de règne du professeur Alpha Condé. Et les actes qu’il a eu à poser à ce jour sont tous de nature à donner espoir au peuple de Guinée qui, après 63 ans d’indépendance, continue de vivoter dans une précarité qui ne dit pas son nom. Ce, en dépit de l’immense richesse du sol et du sous-sol du pays.
Tirant sereinement les leçons du passé, le colonel patriote Mamadi Doumbouya et ses valeureux compagnons du CNRD (Comité national du rassemblement pour le développement) se sont résolument engagés sur la voie menant à la refondation de l’État et à la réconciliation nationale, gage de tout développement durable. Les Guinéens de l’intérieur et de la diaspora ainsi que la communauté internationale sont rassurés quant à la conduite à bon port du navire de la transition. Les nominations à de hautes fonctions (Premier ministre, membres du gouvernement, secrétaires généraux, chefs de cabinet, conseillers, directeurs généraux, 1etc.) et les courageuses réformes entreprises dans divers secteurs de la vie nationale sont unanimement saluées par toutes celles et tous ceux qui n’ont jamais cessé de caresser le secret espoir de voir la Guinée emprunter enfin le chemin de la normalité au triple plan politique, économique et social.
Avec l’imperturbable colonel Mamadi Doumbouya aux commandes de la transition guinéenne, il n’y a aucun souci à se faire. Après la mise en place du CNT, ses membres, représentant toutes les forces vives de la nation (partis politiques, organisations de la société civile, syndicats, associations de presse, de femmes et de jeunes, etc.) vont statuer pour fixer, sans aucune pression, la durée de la transition devant nous conduire à la tenue d’élections libres et transparentes, de la base au sommet (communales, législatives, présidentielle).
Ibrahima sory CISSE