Mise en place du CNT: le colonel-président Mamadi Doumbouya donne la preuve irréfutable de sa bonne foi.
Hier samedi 22 janvier 2022, le président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel patriote Mamadi Doumbouya, a nommé par décret, sur propositions des structures auxquelles ils appartiennent, les 81 conseillers nationaux devant siéger au sein de l’organe législatif de la transition, à savoir le CNT (Conseil national de transition). Pour présider ledit Conseil, le choix du locataire du Palais Roi Mohammed 5 s’est porté sur Dr Dansa Kourouma, jusque-là président du CNOSCG (Conseil national des organisations de la société civile de Guinée).
En mettant en place le CNT, le valeureux colonel Mamadi Doumbouya et ses fidèles compagnons du CNRD (Comité national du rassemblement pour le développement) viennent ainsi de donner à l’opinion nationale et internationale la preuve irréfutable de leur bonne foi, tout en coupant l’herbe sous les pieds de leurs détracteurs qui avaient commencé, sans fondement, à les accuser de vouloir faire durer la transition ou s’accrocher au pouvoir. Ces derniers se plaisaient souvent à pointer le retard accusé dans la mise en place du CNT. Un retard qui, on le sait, n’est pas du tout imputable aux autorités de la transition mais plutôt à cette classe politique qui a eu du mal à se mettre d’accord pour désigner leurs 15 représentants au CNT.
Le colonel Mamadi Doumbouya n’a plus besoin de démontrer qu’il est un homme de parole. Le 5 septembre 2021, lui et ses hommes ont pris le risque énorme d’aller attaquer Sekhoutoureyah pour prendre le pouvoir. Et dans ses premières déclarations, il a motivé son coup de force et décliné les grandes ambitions qu’il nourrit légitimement pour la Guinée et les Guinéens. Il s’agit entre autres de la refondation de l’État, du renforcement de l’unité nationale, de la rectification institutionnelle, de la lutte contre la corruption, du respect des droits de l’homme.
Après la formation du gouvernement de transtion sur la base des compétences et en tenant compte de l’équilibre ethnique et régional, il ne restait plus que la mise en place du CNT. C’est désormais chose faite. Il reviendra alors aux 81 conseillers nationaux, à leur tête Dr Dansa Kourouma, de jouer pleinement et efficacement leur partition pendant cette transition de tous les enjeux et que tous les Guinéens veulent apaisée et inclusive. Ils seront particulièrement attendus sur le très sensible sujet relatif à la durée de la transition. Espérons qu’au moment venu, ils prendront les bonnes décisions pour nous éviter de répéter les erreurs du passé. Le CNRD a besoin de temps pour mettre de l’ordre dans la maison Guinée, au triple plan politique, économique et social, avant d’aller à l’organisation d’élections libres et transparentes, de la base au sommet (communales, législatives et présidentielle).
Ibrahima sory CISSE