Conduite de la transition: les Guinéens, dans leur écrasante majorité, font confiance au colonel patriote Mamadi Doumbouya

Beaucoup se demandaient quelle est la proportion de Guinéens qui font confiance au colonel-président Mamadi Doumbouya et à ses compagnons du CNRD dans la conduite de la transition, quatre mois après leur prise du pouvoir. Une légitime préoccupation satisfaite désormais par l’Institut guinéen d’études et de sondages (IGES) qui vient de rendre publics les résultats d’une enquête menée sur toute l’étendue du territoire national sur la base d’un échantillon représentatif de la population guinéenne âgée de 18 ans et plus. Selon ledit institut, l’échantillon a été choisi par la méthode des quotas. Une méthode qui est basée sur une répartition connue de la population suivant un certain nombre de critères puis calculer le nombre d’individus de l’échantillon pour chaque critère, proportionnellement à la

composition de la population mère. Dans l’étude, trois critères ont été retenus pour la sélection de l’échantillon : la région, le sexe et la tranche d’âge. Il ressort de cette enquête crédible que 70% des Guinéens font confiance au colonel Mamadi Doumbouya, le président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées.

Au regard des nombreux actes concrets et positifs posés du 5 septembre à ce jour par l’ancien commandant du Groupement des Forces Spéciales, les résultats de cette enquête de l’institut national d’études et de sondages (IGES) sont loin d’être surprenants pour les observateurs attentifs et objectifs de la scène sociopolitique guinéenne de ces 11 dernières années. Parmi ces actes du CNRD applaudis des deux mains par les Guinéens de l’intérieur et de la diaspora ainsi que par les partenaires bi et

multilatéraux, l’on peut citer entre autres: la lutte contre la corruption, l’impunité, la division des citoyens sur des bases irrationnelles (ethnie, région, religion, politique), le détournement des deniers publics, le clientelisme. Les leaders politiques et les activistes de la société civile ont retrouvé leur liberté de ton et de mouvement, à la grande joie de leurs militants et sympathisants. La CRIEF (Cour de répression des infractions économiques et financières) a été créée par le président de la transition.

Une nouvelle juridiction à laquelle il a été transféré toutes les compétences de la Haute Cour de justice pour poursuivre toutes celles et tous ceux qui se sont rendus coupables ou qui se rendront coupables de crimes économiques dans l’exercice de leurs hautes fonctions au sein de l’Administration publique. Tous les organes de la transition ont été mis en place pour se pencher sérieusement sur les multiples problèmes, d’ordre politique, économique, culturel, ou social, que

rencontrent les Guinéens au quotidien. Le valeureux colonel Mamadi Doumbouya et son équipe vont donc dans la bonne direction pour faire de la Guinée le meilleur élève de la sous-région en matière de justice, de réconciliation et de démocratie.