LA GUERRE D’UKRAINE !
Vous ne le mesurez peut-être pas mais jamais le racisme, l’indignation à géométrie variable, le mépris envers les non-blancs, les non-chrétiens, la différenciation ethnique n’avaient été aussi clairement exprimés par la classe médiatique et politique européenne ! ÇA FAIT PEUR.
Je pense à ce qu’ont ressenti les juifs dans les années 30 en Allemagne, aux siècles de ségrégation dans les Amériques subis par les peuples autochtones et les afro-américains, les peuples colonisés d’Afrique et d’ailleurs soumis sur leurs terres ancestrales, au code de l’indigénat.
LA CIVILISATION OCCIDENTALE EST MALADE !
Elle s’est inoculée un virus qui la tuera à petit feu.
Cette guerre en Ukraine est condamnable. Chaque mort est une victime.
Les responsabilités sont américaines, russes et européennes.
Le spectacle médiatique de l’indignation n’est que le reflet de l’indignation sélective des occidentaux.
Les guerres iniques d’Irak en 2003, puis de la Libye en 2011 ne font que rappeler l’absence de démocratie onusienne et la lucidité nouvelle des états marginalisés, piétinés car dominés.
Des états à qui ont fait croire qu’ils appartiennent à une « COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE » alors que ce n’est qu’une « communauté occidentale » qui impose sa vision du business.
Il y a bien un moment où les opprimés diront « STOP NOUS SORTONS DE VOS INSTANCES DITES INTERNATIONALES ».
Le jeu de dupe ne fait plus de doute.
L’Occident ne voit pas qu’un autre monde se dessine.
L’Afrique a t’elle unanimement condamné cette guerre ? Non !
Les pôles s’inversent !
Mais l’Occident, encore drapé dans son sentiment d’hyper-puissance ne voit toujours pas le vent tourner.
L’Occident sera aveugle jusqu’à sa chute… comme ce fut le cas pour l’empire Romain.
HUMANITÉ
Ils ont tort, mais ils ne le savent pas encore. Ceux qui mettent leur communauté, leur religion en avant pour justifier une prise de position, un racisme assumé…ONT TORT !
Au centre de nos réflexions, il faut placer l’humanité. Elle est complexe de sa diversité ethnique et confessionnelle.
Mais elle est une et indivisible…
CLAUDY SIAR