Produits stratégiques et de grande consommation: une  flambée des prix qui préoccupe tous les pays du monde.

Depuis l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, les prix des produits stratégiques et de grande consommation ne cessent de

monter en flèche à l’international, au grand dam des pauvres consommateurs aux quatre coins du monde. Le prix du baril et celui du gaz connaissent une hausse spectaculaire. Un sommet du G7 se tiendra ce vendredi pour se pencher sur la sécurité alimentaire. Quant aux Européens, ils sont particulièrement inquiets par rapport à leur approvisionnement en pétrole et en gaz, dont les prix sont sur le point de battre des records à cause de la guerre en Ukraine.

Comme on le voit donc, si les pays les plus industrialisés et les plus riches se plaignent de la flambée des prix des produits stratégiques et de grande consommation, ce ne sont pas les pays pauvres vivant  pratiquement d’aide et d’importation qui pourraient s’en sortir aussi facilement. La Guinée et  la plupart des pays africains font partie de cette dernière catégorie.

C’est une évidence, les conséquences de la guerre en Ukraine  se font ressentir durement. En plus d’être grand pays exportateur de pétrole,  la Russie est avec l’Ukraine, un pays qui approvisionne le marché mondial en blé, une céréale qui entre, on le sait, dans la fabrication du pain. En Guinée, de plus en plus de citoyens redoutent que cette situation de guerre en Ukraine  perturbe sérieusement les circuits d’exportation et d’importation des matières premières et des produits stratégiques comme le pétrole, le gaz, le riz ou le blé. La Guinée n’étant pas pour le moment un pays producteur de l’or noir et dépendant  essentiellement de l’importation  des denrées de grande consommation, il y a lieu d’être un peu inquiet pour la suite des événements. Comme indiqué plus haut, le prix du baril monte en flèche sur le marché international, tout comme celui du prix du blé. De l’avis de tous les observateurs avertis, à l’allure où vont les choses, les autorités guinéennes se verront, la mort dans l’âme, dans l’obligation de revoir à la hausse les prix des produits pétroliers à la pompe. À l’impossible nul n’est tenu, dit-onsouvent. Le prix du pain pourrait également connaître une légère augmentation. Aucun gouvernement ne peut maintenir intacts les prix à la pompe si les prix du baril à l’international flambent durablement. Il est donc à souhaiter vivement que les armes se taisent en Ukraine et que les choses reviennent à la normale.

Pour rappel, au lendemain se sa prise du pouvoir, le président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel patriote Mamadi Doumbouya, a pris la bonne décision de baisser les prix des produits pétroliers à la pompe. Un geste applaudi des deux mains par tous les Guinéens. Mais avec cette situation de crise mondiale liée à la guerre en Ukraine, les Guinéens ne devaient pas être surpris d’une hausse du prix du carburant à la pompe et celui d’autres produits importés dans les jours à venir. C’est le cas déjà chez nos voisins de la Sierra-Léone et dans d’autres pays de la sous-région, en Europe et ailleurs. Vivement donc la fin de la guerre en Ukraine.

Le colonel-président Mamadi Doumbouya et ses compagnons du CNRD sont une chance pour la Guinée profitons-en.

Avançons et aimons-nous dans la paix

Ibrahima sory CISSE