Guinée: la justice redore son blason sous le CNRD
Au lendemain de sa prise du pouvoir, le colonel patriote Mamadi Doumbouya a clairement dit que la justice sera la boussole pour tout le monde pendant cette transition. Après neuf mois de gestion rassurante des affaires publiques, les actes posés par l’homme du 5 septembre donnent espoir à tous les Guinéens épris de paix et de justice. La CRIEF a été ainsi créée pour poursuivre toutes celles et tous ceux qui se sont rendus coupables ou qui se rendront coupables de crimes économiques dans l’exercice de leurs hautes fonctions au sein de l’Administration publique. Des poursuites sont aussi engagées pour situer les responsabilités dans les crimes de sang, comme le recommandent vivement les associations de victimes et des organisations de défense des droits de l’homme. Quid des opérations de récupération des biens et domaines appartenant à l’État, aussi bien dans la capitale qu’à l’intérieur du pays. Des opérations qui sont applaudies des deux mains pour tous les Guinéens patriotes. Le 1er juin dernier, au lendemain de la hausse du prix des produits pétroliers, des manifestations spontanées se sont organisées dans certains quartiers de Conakry. Malheureusement, en marge de ces manifestations, le jeune Thierno Mamadou Diallo a trouvé la mort à Hamdallaye, dans la commune de Ratoma. Immédiatement, des instructions ont été données, au niveau administratif et judiciaire, pour que toute la lumière soit faite sur affaire. Le procureur général près la cour d’appel de Conakry, Alphonse Charles Wright, a annoncé l’interpellation de cinq personnes dans le cadre des enquêtes. Mais il n’a pas manqué de mettre en garde ceux qui seraient tentés de faire de la récupération politique ou sociale dans ce dossier dont la justice s’est déjà saisie sans aucune pression.
Dans l’émission « Mirador » de ce mercredi 8 juin 2022, le procureur général près la cour d’appel de Conakry, Alphonse Charles Wright, a confié, la main sur le cœur, qu’il agit en toute indépendance par au pouvoir exécutif. Comme on le voit donc, la justice guinéenne, sous le CNRD, redore peu à peu son blason pour enfin faire entrer la Guinée dans le cercle des pays respectueux des droits de l’homme et où la justice restera la boussole pour tout le monde.
Avançons et aimons-nous dans la paix.
Ibrahima sory CISSE