Célébration de l’Aïd El Kébir: la paix et l’unité nationale au cœur du sermon des imams
Les fidèles musulmans de Guinée, à l’instar de leurs coreligionnaires du monde, ont célébré ce samedi 9 juillet 2022 l’Aïd El Kébir ou la fête du mouton, dans la ferveur et la piété. C’est au Palais Mohammed V que le président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel Mamadi Doumbouya, entouré de ses enfants et de ses proches collaborateurs, s’est acquitté de son devoir religieux. La prière a été officiée par le Grand imam de Conakry, El Hadj Mamadou Saliou Camara. Quant au Premier ministre Mohamed Béavogui, accompagné de certains membres de son gouvernement, il a prié à la mosquée Fayçal (en rénovation). Partout à travers le pays, les imams, dans leur sermon du jour, ont tous insisté sur la nécessité de prôner la paix et l’unité nationale, sans lesquelles aucun développement économique n’est possible. Le Grand imam a par ailleurs rappelé l’immense richesse du sol et du sous-sol de notre pays qui, après 63 ans d’indépendance, peine encore à amorcer son développement économique pour assurer la prospérité à tous ses fils sans distinction d’ethnie, de région ou de religion.
Comme on le sait, au lendemain de leur prise du pouvoir, le colonel patriote Mamadi Doumbouya et ses valeureux compagnons du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) ont fait de la préservation de la paix et de l’unité nationale l’une de leurs priorités. Tous les actes qu’ils ont eu à poser à ce jour s’inscrivent dans ce cadre précis. Les assises nationales ont été organisées sur toute l’étendue du territoire national et dans les ambassades à l’étranger pour amener les Guinéens à se parler, à se pardonner, à regarder dans la même direction et à se donner sincèrement la main pour construire leur pays. Toutes les nominations au sein des différents organes de la transition ont été faites en tenant compte de l’équilibre ethnique et régional. La Guinée est et demeure une famille indivisible. C’est notre maison commune que nous devons préserver à tout prix. Les autorités de la transition, les religieux, les sages des quatre régions naturelles et les acteurs sociopolitiques de tous bords se doivent de continuer, à travers leurs actes et dans leurs propos, de prôner la paix et l’unité nationale.
Les Guinéens doivent savoir qu’il est temps de passer de la haine gratuite à l’amour gratuit pour construire une Guinée meilleure. Le colonel Mamadi Doumbouya et ses compagnons du CNRD sont une chance pour la Guinée profitons-en.
Ibrahima sory CISSE